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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

La Voie quantique

Pourquoi Bouddha?

Les raisons exposées dans le précédant article étaient d’ordre «relativiste», mais la raison principale qui relève d’une approche quantique nous ramène directement au cœur de notre sujet 

Comment voyager, s’échapper de la Terre et appréhender l’Univers.

La mécanique quantique nous offre le modèle suivant à méditer : tant qu’une particule n’est pas observée, la densité de probabilité qu’elle se trouve «quelque part» dans l’Univers n’est pas nulle.

C’est un principe que l’on cherche à mettre en pratique dans les transmissions, par exemple.

Bouddha-Besnardi--re.jpgImaginons, maintenant que nous soyons nous-mêmes une émergence locale d’une entité «potentielle» ou «probable». Notre «actualisation» bloquerait «ici» et maintenant l’entité en question, l’incarnant dans notre état déterminé. Si nous arrivions à remonter vers cette source, celle-ci pourrait alors s’actualise «ailleurs».

Le voyage, c’est précisément cette possibilité de passer de «ici» à «ailleurs».

Le voyageur ne serait pas, dans ce cas, notre «Moi» particulier, mais l’entité dont nous ne serions qu’un avatar.

De même que l’état de Bouddha permet d’échapper au temps (passer du domaine de la répétition, le Samsara au Dharma), de même nous permettrait-il de voyager dans l’espace.

Il y a, bien entendu, un lien entre temps et espace.

Ceci nous conduit à porter un regard neuf sur le fait pour Bouddha d’«exister ».

La question fondamentale n’est peut-être pas «To be or not to be» mais «To be and not to be».

Ce qu’illustre l’expérience du chat de Schrödinger.

Schr--dinger-cat.pngIncidemment, nous sommes ici au cœur, me semble-t-il de la «croyance», qui nous ramène à ce que j’évoquais déjà dans l’effacement de Dieu.

Les considérations les plus ésotériques trouvent ici un champ d’application des plus concrets : l’exploration de l’Univers. Et je fais le pari qu’il nous faudra passer par ce type de considérations pour effectivement s’échapper du système solaire !

Que le voyage commence,

Hari

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T
Dans l'article précédent pointe la relation entre l'homme et le Tout, et si le Tout est Dieu, entre l'homme et Dieu. C'est le sens étymologique de religion: le fait d'être relié. Mais si nous connaissons un peu l'homme, sujet et objet de connaissance, sujet et objet d'expéreinces, nous en savons peu du Tout, ou de Dieu. Cette notion de Dieu remonte à la nuit des temps ou un concept n'existait qu'en tant qu'entité animée, d'où les Dieux de l'Olympe, patriarches barbus assis sur des trônes, ou encore prophètes en tant que tel (Mahomet) ou déifié (Jésus). Mais un Dieu dé-symbolisé pourrait être une résultante, un halo, une force telle que décrite par Teihard de Chardin. Toute la question rédiderait alors dans le religere (relation, religion). Et même si nous pouvons nous détacher de la matière au point de revenir à l'état de pure virtualité pour nous transporter ailleurs, il n'en reste pas moins qu'il faut qu'il y ait à un certain moment ou à un certain stade, ,ici les notions de temps et d'espace se mêlent, une intention, du moins une intentionalité. Et alors tout recommence... la vie ne peut être réduite à un mouvement pur. Quelque chose ou quelqu'un préside ou s'il s'agit d'une boucle, quelque chose ou quelqu'un va émerger qui peut être un peu de Dieu si ce n'est Dieu lui-même. Et la télétransportation n'y changera rien.Peut-être que ce qui fausse, c'est d'avoir personnalisé Dieu, en avoir fait un être à notre image. Dire que Dieu nous a créé à son image nous afait croire que Dieu ressemblait à l'un d'entre nous. Et si Dieu était non pas unitaire mais une résultante tout en ayant pré-existé, c'est à dire qu'il se serait transformé au passage...Sans aller jusuq'à dire comme dans Solaris que la mer est Dieu, on peut imaginer que Dieu est le Tout.Mais au moyen âge, on était brûlé pour moins que ça...
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