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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

Un an plus tard

Toujours pas publié.

J'ai eu cependant des retours intéressants, notamment de Roger Balian, que je questionnais sur la stabilité et qui m'a tacklé sur la mécanique quantique. Il est vrai que le sujet s'est imposé à moi par la tangente. Ce fût tout d'abord lié uniquement à ma définition du temps (par rapport à l'espace), et petit à petit, tout c'est remis en place autour de ceci.

Mais, j'étais plus intéressé à l'époque par les retombées dans le domaine de la psychologie, et j'utilisais la physique pour vérifications, comme on fait la preuve par neuf en marge d'un cahier d'écolier pour vérifier un résultat.

Ces commentaires m'ont forcé à plus de sérieux. Ce que j'ai développé remet tout en perspective et l'enchaînement gagne en élégance!

J'ai un récit souterrain, dans le fil du texte, qui commence par une revisite des fentes de Young, pour continuer avec le paradoxe EPR (à peine esquissé: ne pas affoler le bourgeois), une descente en flamme du critère de réalité d'Einstein et des considérations généralisables, au-delà du quantique, des phénomène d'intrication et de décohérence. Ensuite, je retombe sur le principe d'incertitude, et j'enfonce le clou en y rattachant la nécessité d'une vitesse limite (toujours en dehors de toute considération quantique).

Je n'ai pas résisté à la tentation de prolonger la discussion en deux notes de fin (pour ne pas alourdir le texte, car trop en dehors du propos) l'une sur le théorème de Noether, réponse finale à Roger Balian, l'autre sur une mise en perspective des masses inerte et grave, et je finis par une proposition réfutable concernant leur mesure simultanée!

Je me suis beaucoup amusé, d'autant plus que tout ceci est très simple, pourvu que l'on se tienne selon la bonne ligne de fuite pour envisager l'ensemble.

Après ce que j'ai vu à Paris, et les retours assez circonstanciés de grandes maisons d'édition (en particulier VRIN), je comprends que mon propos n'est pas inintéressant, mais que je n'ai pas de public évident. Comment pourrait-il en être autrement?

Donc, il faudra que je publie par mes propres moyens, et sûrement en utilisant internet au maximum; tout en ayant la volonté de fournir un texte publiable, et disponible sous forme papier. Je veux un ISBN. Surtout après mes derniers développements. Je veux aussi pouvoir le tenir en mains, et l'offrir bien sur.

Mais, je pense que mes derniers développements me permettraient, à partir de ce document maître, de faire 3 bouquins plus ciblés:

Le premier à l'adresse des physiciens, il s'agirait en fait d'explorer la frontière Réel/Imaginaire.

Le second est plus difficile à cerner: il s'agirait de l'aspect psychique; mais pas seulement limité à l'individu: pouvoir garder la même dynamique, ou tout au moins comprendre les passages de l'individu au groupe, sans en faire un traité de management (ce pourrait être un autre développement). Comment par exemple définir l'inconscient, différencier un état névrotique d'un état psychotique dans une organisation. Il y aurait aussi des choses amusantes à développer: remettre en perspective la démarche de l'école de Palo Alto, ou même développer un exposé sur la manipulation (j'en parle déjà dans ce blog) etc...

Le troisième serait plutôt une réflexion sur le développement actuel de la société occidentale. Mais c'est très dur à découpler du second bouquin: j'utilise des notions que je ne veux pas développer dans le détail, sans revenir au document initial. Et puis j'aimerais mieux le faire en duo: j'ai la théorie, mais je manque de pratique, le terrain sur lequel la mettre à l'épreuve me fait défaut…

Donc, en cette fin novembre 2013, je peux faire le constat suivant: cette année m'a permis d'avancer encore et d'épurer ma vision des choses. L'illumination, je crois, ce fût l'écriture de l'annexe sur masse grave/masse inerte! Je n’ai pas fini de digérer, d’où cette idée d’un livre séparé.

L'objectif immédiat: faire une publication, malgré le manque d'éditeur,

L'objectif pour l'année qui vient: entamer les trois bouquins (on pourrait les appeler bleu, blanc, rouge), et finaliser au moins le premier.  

C'est pourquoi, sans doute, j'ai laissé ce blog en jachère depuis si longtemps.

Un truc marrant, pour finir en beauté: le Big Bang peut être vu comme un passage diachronique qui nous fait passer de l’élément primordial (le vide initial); à un niveau supérieur, l'ensemble qui contient tout; par définition, n’est-ce pas?

C'est donc dire, pour qui m'aura lu et suivi, que ce saut (diachronique) est par définition accompagné d'une incertitude. C'est, bien entendu, l'horizon de Planck. Autrement dit, cette idée du Big Bang est encore un effet de langage, une vision téléologique,  anthropomorphe du Réel…

Amen

 

Hari

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