Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
11 Mars 2014
J'ai retrouvé cette première page, qui était en ouverture de mon blog à sa création (2006), et bien longtemps après je n'y trouve pas grand chose à changer. J'espère seulement que les quelques développements que j'ai fait depuis vont dans la bonne direction...
Combien de civilisations ont-elles vécu et disparu sans s'apercevoir à temps de leur déchéance.
Et nous sommes là, nous autres occidentaux, en ce début de XXIème siècle, contents de nous, consommateurs effrénés, le corps repus mais l'âme vide, sans perspective d'avenir, sans but commun, depuis que l'individualisme forcené, le libéralisme triomphant et même la constitution américaine -notre modèle subliminal- fixent la recherche du bonheur individuel comme seul objectif.
Quel autre but se fixer, pour rassembler les foules, les espoirs, soulever l'enthousiasme qui déplace des montagnes, pour que nos enfants survivent à nos choix égoïstes ?
Il y a deux attitudes fondamentales dans l'ordre du vivant: l'attaque ou la défense.
Dans un monde où les valeurs féminines s'affirment de plus en plus, l'accent est mis à présent sur la défense (du consommateur, du citoyen, de la faune, de la flore, des océans, de la forêt) bref de l'écologie au sens large, en y incluant la défense de l'Homme. Mais la défense ne suffit pas, le Yin ne va pas sans le Yang, il nous faut également une stratégie d'attaque, un but à proposer qui soit universellement acceptable.
J'ai peur que le bonheur de tous ne se résume pas au bien-être de chacun, il nous faut un supplément d'âme, c'est une question de survie.
Il ne s'agit pas de nous battre les uns contre les autres pour que chacun accroisse sa part d'un gâteau limité aux capacités de cette pauvre Terre qui nous a déjà supportés et nourris depuis si longtemps. Non, il s’agit de s’en échapper de nous répandre dans l’univers et que cette perspective soit notre nouvelle frontière.
Et pour cela, il faut avant tout de l'imagination; car nos connaissances ne sont pas à la hauteur de cette ambition: nous n'irons nulle part assis dans nos pétards à carburant chimique, il faut sortir du cadre actuel de nos théories, tout explorer, tout imaginer. Pour nous échapper physiquement de la Terre, il faudra avant tout s'évader de nos propres cerveaux.
La voie à suivre n'est peut - être pas encore en gestation dans nos théories les plus avancées
Sur mille et une idées, espérons qu'une seule au moins survive, la nature comme toujours fera sa sélection. Mais pour cela, il faut de l'énergie, du dynamisme, bref il faut être jeune; d'où ma question initiale, qui porte en elle cette inquiétude:
Ci-dessous, l'article introductif qui accompagnait cette déclaration d'intention; avec l'image de Corto Maltes, sans doute pour accompagner mes rêves de voile... Depuis Nouméa, j'ai fait l'école buissonnière puisque je me suis arrêté en chemin à Abidjan.
Cher tous,
Etre au soleil, cela à du bon, mais la Nouvelle Calédonie est bien loin de la métropole et je dois dire qu'il me manque ici les occasions de délirer librement dans un cercle amical.
J'ai donc créé un blog, c'est nouveau pour moi, j'espère qu'il suscitera des réactions, c'est ce qui en fait tout l'intérêt.
A+ donc, par écrit ou à mon retour
Alain
PS: j'ai pris le pseudo de Hari Seldon, pour ceux qui ne connaissent pas le cycle "Fondation" de Isaac Asimov, c'est le père de la "psycho-histoire.