Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
16 Juillet 2009
Publier mon dernier article sur le blog n'a fait que remettre en marche la machine à cogiter.
Lorsque je souhaite, voir 1000 ou 100.000 collectifs comme KURTRAJME Production essaimer en France, il faut préciser mon attente. De fait, il y a des millions de regroupements en France qui quadrillent et structurent le pays : 1,1 millions d’associations, 3,3 millions d’entreprises, 36.000 communes, 25 millions de foyers etc…
Ce qui est précieux dans le collectif KURTRAJME, c’est l’émulation entre les membres. Il y a une effervescence, une dynamique un peu comme dans une culture de cellules souches. C’est une sorte de vivier.
La plupart de nos compatriotes vont à l’école, se font des copains, mais peu finissent par faire du cinéma, ou du théâtre, ou lancent des fusées dans le ciel, ou éditent Charlie Hebdo, ou créent Médecins sans Frontières ou … tant d’autres choses.
En regardant autour de nous, il semble bien que le succès d’un projet, d’une vie ou d’une idée tienne à de telles rencontres. Question de chance, de hasard.
Or, pour favoriser le hasard, il faut multiplier les chances de contacts.
En conséquence, ces viviers seraient essentiellement un phénomène urbain (je vous épargne tout rapprochement avec une caractérisation d’une société par le calcul d’une dimension fractale, voir ici à ce sujet).
Ce qui nous conduit à une certaine «tension» nécessaire dans la société