Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
19 Août 2006
En constatant que pratiquement tout ce que je lis me ramène à un corpus d'idées qui sont déjà très fortement ancrées (encrées) en moi, je m'inquiétais de savoir s'il ne fallait pas y voir un signe de paranoïa.
En parcourant le livre XXIII du "Séminaire" de Lacan, celui où il se focalise sur les noeuds, je tombe sur cette remarque:
"Il fut un temps, avant que je ne sois sur le chemin de l'analyse, où javançais dans une certaine voie, celle de ma thèse De la psychose paranoïaque dans ses rapports, disais-je, avec la personnalité. Si j'ai si longtemps résisté à sa republication, c'est simplement parce que la psychose paranoïaque et la personnalité n'ont comme telles pas de rapport, pour la simple raison que c'est la même chose.
En tant qu'un sujet noue à trois l'imaginaire, le symbolique et le réel, il n'est supporté que de leur continuité. L'imaginaire, le symbolique et le réel sont une seule et même consistance, et c'est en cela que consiste la psychose paranoïaque."
Sur ces fortes paroles, bonne méditation et bon week end.
Hari Seldon