Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
6 Janvier 2010
Je n’aime pas les fins de projet. Il n’y a plus l’élan du début, seulement des mises au point, le bouclage des claims, les récapitulatifs budgétaires et autres, la mise au propre des documents, bref : le coup de balai final avant que votre bébé vous échappe et passe en production.
Fin d’un cycle donc, qui coïncide avec la fin du cycle annuel. Concordance qui en rappelle bien d’autres à la mémoire : fin 2005 arrivée solitaire à Nouméa ; 2006 : séparation d’avec Isabelle; 2007 fin de projet à Nouméa et me voici dans une situation similaire.
«Bis repitita placent » pas si sûr.
Quoiqu’il serait curieux de me retrouver toujours dans ce type de cycle sans y être pour quelque chose.
En fait, oui : cette période d’incertitude qui s’ouvre m’est nécessaire.
Elle m’oblige à sortir mes antennes, m’ouvrir aux multiples possibilités qui s’offrent, qui restent là, au seuil de ma conscience. Pour tout dire, je traîne même un peu la patte à la perspective de devoir, peut-être, prolonger cette mission : j’ai envie d’espace, d’air.
Et de mer, puisque s’offre l’opportunité de repartir faire de la voile à Nouméa, où m’attend tranquillement le Olla depuis mon départ.
La Sanga de Nouméa me manque aussi. L’impression qui m’en reste, c’est le chant des oiseaux à l’extérieur de la salle de méditation, la douceur du vent agitant les branches. Il faut dire que je n’arrive pas vraiment à méditer et que je suis plutôt papillonnant. Mais cette ambiance me manque, comme la gentillesse des gens.
Bref, une grande envie de naviguer autour de Nouméa, de prendre vraiment en mains le Olla, de revoir des gens.
Avec la nécessité de rester quand même fixé à Abidjan pour d’autres raisons. L’envie aussi de revoir un peu Sao Paulo (depuis le temps !) et les filles, bien sûr à Belfort.
Bref je suis parti pour carboniser mon empreinte CO2.
Si je n’avais pas ces périodes de déstabilisation, je mourrais confit dans ma paresse congénitale, c’est sûr.
Donc, première étape : ouvrir tous les carnets d’adresses qui traînent ici ou là au fond de mon disque dur ou sur les divers réseaux du web où j’ai laissé des traces au fil du temps. C’est le moment des vœux ça tombe bien !
Donc, bonne et heureuse année à tous ceux qui me lisent (2 !)
Hari