Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
2 Octobre 2007
Pourquoi Bouddha?
Les raisons exposées dans le précédant article étaient d’ordre «relativiste», mais la raison principale qui relève d’une approche quantique nous ramène directement au cœur de notre sujet
Comment voyager, s’échapper de la Terre et appréhender l’Univers.
La mécanique quantique nous offre le modèle suivant à méditer : tant qu’une particule n’est pas observée, la densité de probabilité qu’elle se trouve «quelque part» dans l’Univers n’est pas nulle.
C’est un principe que l’on cherche à mettre en pratique dans les transmissions, par exemple.
Imaginons, maintenant que nous soyons nous-mêmes une émergence locale d’une entité «potentielle» ou «probable». Notre «actualisation» bloquerait «ici» et maintenant l’entité en question, l’incarnant dans notre état déterminé. Si nous arrivions à remonter vers cette source, celle-ci pourrait alors s’actualise «ailleurs».
Le voyage, c’est précisément cette possibilité de passer de «ici» à «ailleurs».
Le voyageur ne serait pas, dans ce cas, notre «Moi» particulier, mais l’entité dont nous ne serions qu’un avatar.
De même que l’état de Bouddha permet d’échapper au temps (passer du domaine de la répétition, le Samsara au Dharma), de même nous permettrait-il de voyager dans l’espace.
Il y a, bien entendu, un lien entre temps et espace.
Ceci nous conduit à porter un regard neuf sur le fait pour Bouddha d’«exister ».
La question fondamentale n’est peut-être pas «To be or not to be» mais «To be and not to be».
Ce qu’illustre l’expérience du chat de Schrödinger.
Incidemment, nous sommes ici au cœur, me semble-t-il de la «croyance», qui nous ramène à ce que j’évoquais déjà dans l’effacement de Dieu.
Les considérations les plus ésotériques trouvent ici un champ d’application des plus concrets : l’exploration de l’Univers. Et je fais le pari qu’il nous faudra passer par ce type de considérations pour effectivement s’échapper du système solaire !
Que le voyage commence,
Hari