Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
26 Novembre 2013
Je n'avais pas plus tôt expédié mon dernier article qu'une idée amusante (cela dépend, bien entendu de votre sens de l'humour) m'est venue:
Dire que l'Homme est à l'image de Dieu, n'est-ce pas marquer là encore une différence diachronique? Il y a un miroir entre les deux, pour qu'advienne ce reflet, et donc, là encore, à l'interface Imaginaire / Symbolique, il y a une incertitude; une incapacité fondamentale (et nécessaire) à franchir le pas. Incertitude existentielle au sens le plus plein du terme: Dieu existe-t-il?
Le croyant pourra dès lors, s'il m'a bien suivi jusqu'ici, répondre: oui, et la meilleure preuve que j'en puisse donner est le vacillement de ma foi. Ah! Diderot, toujours Diderot: mon sentiment véritable m'est pas celui que je ne quitte pas, mais celui auquel je reviens toujours...
Ce à quoi, bien entendu (pour ceux qui suivent), l'athée répondra que Dieu est à l'image de l'Homme... Et ce renversement de perspective induit une évolution dans le discours; les rendant à jamais irréductibles l'un à l'autre. Irréductibilité qui nous réjouit tous les jours...
C'est ici le pendant à l'incertitude que j'avais pointée lors du Big Bang entre Réel / Imaginaire, mais qui cette fois-là, étant relative au mouvement premier de ce déploiement, au plus bas de notre imaginaire , s'exprimaient en termes d'espace et de temps...
Elle est pas belle la vie ?
Quand je vous dis que les philosophes ont tord de ne pas prêter attention à la mécanique quantique...
Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ... Ce n'est pas jeune, celà date de Platon qui l'inscrivît au frontiscipe de son lycée...
Mais que tout ceci reste entre nous: imaginez la soupe à la Bogdanov que nous serviraient un BHL ou un Onfray quelconque. Imaginez deux secondes ces deux-là retaillés en Igor le Grichka... L'horreur!
Hari
PS, il faudra que je mette sur ce blog mes cogitations concernant le théorème de Noether, relégées en annexe du bouquin.