Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
18 Septembre 2011
Je n’ai pas oublié ce blog, j’ai simplement poursuivi une autre voie : un livre en gestation.
Écriture à Abidjan depuis décembre dernier. Nous avions un studio avec Virginie, au-dessus du Rallye. Emploi du temps réglé comme du papier à musique : Virginie au Calao le matin, tandis que je descendais au Rallye, écrire devant mon café ; un double.
Jusqu’au premier avril : studio dévasté, transfert en VAB au BIMA, 15 jours de camping. Ensuite, 8 jours ici, 15 jours là, avant de revenir en France.
Retour à Abidjan pour moi début août tandis que Virginie faisait face à bien des difficultés. Nous nous croisons, fin juillet à Abidjan, elle repart en France tandis que j’investis notre nouvel appart, en face de Marrouche, à l’angle des rues P. et M. Curie et du docteur Blanchard. J’y passe le plus clair de mon temps à lire, relire et polir ce que j’ai écrit.
Je pense être allé au bout de ce que je pouvais ; et cela commence même à être lisible.
Maintenant, il faut entrer dans l’arène.
Il est temps, après plus de trente ans de préparation !
J’ai fatigué mes amis à leur faire lire des brouillons sans queue ni tête ; il me faut maintenant discuter sérieusement, tester les idées auprès de spécialistes. Bref, entrer dans la cour des pros avant de trouver un éditeur.
J’ai l’intention de commencer par un colloque à Montréal fin octobre : psychanalystes, ethnologues et physiciens ; bref tout le panel qui m’intéresse.
Il faudrait que je profite de mon passage à Paris pour avoir d’autres rendez-vous. Peut-être avec Scubla à Polytechnique, et aussi au CNAM.
Bref, ce n’est plus le moment de gamberger, mais d’agir. La fenêtre est étroite, car je n’aurais pas le temps ni les moyens d’une seconde tentative.
Voilà, vous avez les grandes lignes.
La suite ensuite.
Souhaitez-moi bonne chance…
Hari