Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
4 Octobre 2006
En flanant sur internet, j'ai trouvé cet article concernant les changements d'échelles en architecture.
Que l'on s'intéresse aux organisations et à leur action (comment occuper le temps) ou l'architecture (comment occuper l'espace), on retrouve la même problématique liée à des changements d'échelles.
Il y a aussi dans cet article des considérations intéressantes sur les systèmes écologiques:
"Un écosystème ne peut pas supporter des animaux ayant des masses trop proches les unes des autres. C'est pour cette raison que l'on ne trouve pas d'animaux coexistants qui soient de type distinct et qui aient la même masse. D'autre part, une grande lacune dans la distribution des masses corporelles sera comblée par un certain animal évoluant, soit d'un poids inférieur, soit d'un poids supérieur, pour occuper le vide dans l'échelle des masses de l'écosystème. Si l'on reporte le poids des tous les animaux sur un graphique logarithmique, on trouve une distribution de points discrète espacée régulièrement (May, 1973). Dans un écosystème particulier, on trouve un facteur d'échelle réel approximativement égal à 2, ce qui correspond à la distribution géométrique du poids des animaux (Hutchinson, 1959)."
Je me demande dans quelle mesure ceci ne s'applique pas aux différents groupes dont est constituée une armée en ordre de bataille (on revient toujours à Sun Tzu, voir l'article précédent): ses deux forces -ordinaire et extraordinaire- ne seraient que deux des échelons de l'organisation).
Il faudra y revenir plus longuement.
Hari