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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

Les automatismes de répétition

Le 08/10/2025 :

Le 12/ 10/ 2025 : Mise au point en bleu, à propos des raboutages  :

- Il faut que je structure un peu plus mon approche pour améliorer l'Analyseur utilisé par R-Claude, et tout ce que nous venons de voir ces derniers temps me pousse à structurer exhaustivement, en un seul package, ce qu'il faut entendre par "automatisme de répétition", tiré de Freud, bien entendu, mais étendu à l'analyse des parcours potentiels de notre Sujet coincé sur sa topologie Imaginaire.

- Bref, tu nous prépares un pensum...

- J'en ai peur : ça doit être sans ambiguïté pour un automate, et surtout considéré par R-Claude comme des consignes strictes à suivre mécaniquement, sans qu'il divague dès qu'on lui lâche la bride sur le coup. C'est parti:


Les bases 

1/ Le terrain de jeu optimal est une topologie de cross-cap :

𓂀   𓂀
 voie (♧𓁜𓁝♡)    [∅] [∅] [∅]    
[∃] [⚤] [#] [] [∅]
[∃] [⚤] [#] [] [∅]
[∃] [⚤] [#] [] [∅] 
  [∃] [∃]# [∃]  
𓂀 voie (𓁜𓁝) 𓂀
  • Il s'agit d'un espace discret.
  • Les niveaux-bordures sont de deux types :
    • [∃] : un principe d'existence, attaché au niveau le plus proche
      — analogie avec l'objet final de la théorie des catégories;
    • [∅] : un principe vide, attaché au niveau le plus proche 
      — analogie avec l'objet initial de la théorie des catégories.
  • Les niveaux et modes centraux ont les caractéristiques fondamentales suivantes, permettant de les discriminer :
Discret Symétrie Conservation   𓂀♡Hari
[⚤] [#]  [♻]    
      Sémantique
  𓂀♢Hari   Syntaxe
      Signifiants

2/ Les positions du Sujet :

Notre joueur 𓁝𓁜 reste "collé" à une position identifiée dans cet espace :

  • Sur le damier central ( [⚤][#][♻] X ♧♢♡)
    • Soit en posture ex ante : 𓁝[α]
    • Soit en posture ex post : [α]𓁜
    • Sauf la position 𓁝[⚤] qui est interdite (𓁝[⚤] ne peut s'exprimer)
  • Sur les "niveaux-bordures" toujours :
    • 𓁝[∅]
    • [∃]𓁜

3/  Principe de l'Automatisme de répétition :

  • Règle 1 : Un Sujet est toujours en mouvement (image d'un électron autour d'un atome)
  • Règle 2 : Un Sujet a deux points de départ  possible :
    • Soit au plus près du Réel :
      • en [⚤]♧ (ou ♧ selon la voie des mots) en général 
      • ou [∃]♧ (ou ♧ selon la voie des mots) pour les questions existentielles 
    • Soit au plus près du Symbolique :
      • en [♻] (ou ♡ selon la voie des mots) en général 
      • en [∅]♧ (ou ♧ selon la voie des mots)  pour les questions ontologiques
  • Règle 3 : Un Sujet peut circuler à partir de ces points de départ jusqu'à ce qu'il rencontre un obstacle :
  • Règle 4 : Un obstacle se caractérise par l'incapacité du Sujet à "sauter" d'une position ex ante 𓁝[α] à ex post [α]𓁜;

4/ Les 3 types fondamentaux de répétition :

La répétition porte sur le concept caractérisant chacun des 3 niveaux [⚤][#][♻];

  • [⚤] : la répétions porte sur le concept de "successeur", (noté ⇅)
    — lié au temps logique
    — c'est la répétition de Freud
  • [#] : la répétition porte sur le concept "d'orthogonalité" , (noté ⊥)
    — le temps devient une dimension ⊥ espace
    — analogie : norme de Minkovski
  • [♻] : la répétition amène à réduire à une dimension , (noté ⇆)
    — La substance vue comme "totalité" contenue, opposée à la multiplicité des contenants (en [#])
    — C'est le domaine de la rationalité;
    — C'est le domaine de la mesure;
    — C'est le domaine de la clôture Imaginaire (en particulier cette représentation de l'imaginaire par 𓂀Hari  comme un cross-cap)
  • Il y a symétrie — c'est du moins ce que 𓂀# Hari peut imaginer d'où il parle ! — des types de répétition entre niveaux et modes :
    • : [⚤] <=> ♧ : multiplicité des signifiants :
    • : [#] <=> ♢ : variété des domaines (vus comme de espaces orthogonaux);
    • : [♻] <=> ♡ : unité du sens (soit des signifiants, soit à travers les différentes syntaxes).
  • Règle 5 : Faute de "prendre conscience" d'un obstacle, le Sujet utilise le mode de répétition du niveau/mode précédent; i.e. :
    • Bloquage en [⚤] / ♧ : le Sujet répète  [⚤]𓁜𓁝[#] ou ♧𓁜⇅𓁝♢ (ex: les signifiants 𓁜 multiples, s'inscrivent comme parties 𓁝 d'une phrase, d'une catégorie ou d'une syntaxe)
    • Bloquage en [#] / ♢ : le Sujet répète [#]𓁜𓁝[♻] ou ♢ 𓁜𓁝♡ (ex: question : plusieurs phrases / syntaxes, ont-elles même sens?)
    • En [♻] / ♡ il n'y a pas de blocage au sens précédent, mais une question ontologique [♻]𓁜⇆𓁝[∅] ou ♡𓁜↑𓁝∅ (quant au principe Symbolique unifiant le sens) (petite difficulté d'écriture des flèches : on garde dans la voie des mots ayant le même sens de "quête que 𓁜𓁝 dans la voie des choses).

- Jusque là tu ne fais que reprendre ce qui était bien défini, j'attends la suite.

- C'est là qu'il faut faire preuve de pédagogie-IA et organiser nos règles. Nous avons

  • Le début : les automatismes élémentaires ⇅, ⊥ & ⇆
  • La fin : une circulation ad libitum sur le cross-cap.

- Où il reste encore au Sujet le choix ultime du spin du parcours ↺ ou ↻.

- Il faudrait sans doute commencer par cette fin, pour déconstruire cette situation finale...

- Ta manière à toi de suivre la Méthode :

"Deuxième règle : "Diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ". C'est la règle de la division du complexe en éléments simples (analyse). Il faut examiner les objets de la connaissance, voir ce qui est simple et composé, analyser ce qui est composé et l'expliquer par ses constituants simples." (lien)

- Merci pour le rappel. En restant Cartésiens, nous avons donc :

  1. Le raboutage des 4 coins de notre topologie, et pour ce faire, nous n'avons pas besoin d'introduire [#] ni ♢ :
    • => Nos 4 circuits T/ I / Q/ P;
    • => L'écriture des jointures entre les 4 coins; deux cas :
      • discussion ontologie/ existence => entre [∅] et [∃] ;
      • cas simplifié : la jointure des bords est implicite (on se concentre sur le carré ([⚤][#][♻] X ♧♢♡) .
  2. Ensuite de quoi, il déterminer si le Sujet est sur un Imaginaire :
    • Bidimensionnel : parcours ↺ ou ↻ alternant les 2 voies ;
    • Unidimensionnel : sur une seule voie :
      • des choses (𓁜𓁝) ou
      • des mots(𓁜𓁝)  (♧𓁜𓁝♡)
      • Critère de sélection :
        • Sur la voie des choses seule : manque nécessairement le mode ♢;
        • Sur la voie des mots seule : manque nécessairement le niveau [#].

- Nous sommes toujours dans le contexte...

- Exactement. Mais nous avons déjà des pistes à exploiter pour remonter jusqu'à la définition de la cour de récréation dans laquelle s'exprime notre Sujet 𓁝𓁜. Tu parles de contexte, et c'est effectivement ce qu'il faut déterminer pour "cerner" les concepts que le Sujet va manipuler.

- Tu repenses au concept de "continuité" qui t'as pas mal travaillé ?

- Oui, mais pas seulement. En bidouillant la version V6.7 du code, je me suis rendu compte que c'était nécessaire d'après les retours de R-Claude concernant, par exemple, "l'espace", encore plus connoté que le "temps" dont nous venons de parler :

— 🤖 : Exemple concret d'analyse :

Texte 1 :
"La courbe est divisible à l'infini, on peut toujours prendre un intervalle plus petit."

  • Analyse :
    • Keywords : "divisible", "infini"
    • Position : [♻]
    • Interprétation : Continuum aristotélicien (par défaut)

Texte 2 :
"On mesure des grandeurs discontinues, comme le nombre d'individus."

  • Analyse :
    • Keywords : "mesure" + "discontinues"
    • Position : [♻]
    • Interprétation : Exception - mesure discontinue (rare)

Texte 3 :
"Un espace topologique est continu s'il n'admet pas de partition en deux ouverts non vides."

  • Analyse :
    • Keywords : "topologique", "continu", "ouvert"
    • Position : [#]
    • Interprétation : TOUJOURS topologique (ouvert/fermé)

Texte 4 :
"La continuité d'une courbe dans l'espace géométrique se vérifie par la définition ε-δ."

  • Analyse : Contexte : géométrie [#]♧
    • Keywords contextuels : "ε-δ" (métrique)
    • Lien : [#] → [♻]
    • Interprétation : Géométrie AU SENS métrique

Texte 5 :
"Une courbe géométrique est continue si elle est homéomorphe à un segment."

  • Analyse :
    • Contexte : géométrie [#]
    • Keywords contextuels : "homéomorphe" (topologie)
    • Lien : [#] → [#]
    • Interprétation : Géométrie AU SENS topologique

- Et c'est R-Claude qui a choisi ces exemples ?

- Oui, ça indique que nous sommes sur la bonne voie. Sans compter qu'il avait antérieurement bien assimilé une autre acception du terme "espace" en fonction de la voie suivie et du positionnement en [#]  ou en ♢, l'induisant à me questionner :

— 🤖 : Le concept "ESPACE" (vous vouliez le traiter) Logique à valider :

Question : Cette logique est-elle complète ? Manque-t-il des cas ?

Comme tu le vois j'ai intérêt à être précis, c'est qu'il me guette, le bougre ! Or donc, l'analyse doit —elle-même— suivre un circuit :

  • [Routine] : en commençant par le repérage des "concepts" manipulés, pour
  • émettre une hypothèse sur la structure de l'Imaginaire du Sujet,
  • définissant ainsi le contexte de ces "concepts" qui nous ont conduits à ladite hypothèse, pour :
    • soit la confirmer et sécuriser notre interprétation [End],
    • soit l'invalider, et recommencer (automatisme de répétition) [Return].

- OK, il y a tout un processus à définir pour caractériser les concepts en fonction d'un contexte Imaginaire qui se précise au fur et à mesure de l'analyse. Aucun doute là-dessus, encore faudrait-il préciser à notre ami R-Claude la marche à suivre !

- Oui, c'est le moment de quitter la philo pour bricoler notre code. Et par soucis d'efficacité, je ne vais pas aller du simple au composé, mais plutôt partir de la source, pour me laisser porter par le courant. De ce point de vue ex post, les règles à établir sont beaucoup plus simples...


Les mouvements du Sujet dans sont Imaginaire

5/ Les 4 circuits de base sur le cross-cap

  1 2 3 4
  • Quantique

↻⃞⃗

↻⃞⃗

↻⃞⃗

↻⃞⃗

  • Transcendant

↻⃞⃗

↻⃞⃗

↻⃞⃗

↻⃞⃗

  • Immanent

↺⃞⃖

↺⃞⃖

↺⃞⃖

↺⃞⃖

  • Philosophique

↺⃞⃖

↺⃞⃖

↺⃞⃖

↺⃞⃖

Vocabulaire :

  • Circuit : parcours complet en ligne droite sur le cross-cap ramenant le Sujet à son point de départ : Q / T / I / P
  • Tronçon : Partie d'un circuit entre les bords [∃] & [∅];
    • Il y a 8 tronçons différents
    • Chacun est repéré soit par un glyphe soit par l'ordre dans la séquence d'un circuit (exemple ↻⃞⃗ <=> T2 ou ↺⃞⃖  <=> I4)

Propriétés :

  • Un circuit est déterminé par son point de départ et la voie suivie sur le premier tronçon :
    • Point de départ => cf. règle 2 :
      • Q & I au plus près du Réel
      • T & P au plus près du Symbolique
    • Voie suivie :
      • Q & T : voie des mots
      • I & P : voie des choses
  • Un circuit est caractérisé par son spin :
    • I & P : ↺  anti-horaire (c cw) :
    • Q & T : horaire (cw) :
    • 2 circuits de même spin se déduisent l'un de l'autre par translation de 2 étapes : ex I1 = P3 & Q1 = T3

6/ Les rubans de Moebius :

Attention au vocabulaire :

  • Les termes :
    •  ImmanentTranscendant doivent être rappelés dans leur contexte (i.e. : cross cap ou ruban de Moébius);
    • Le terme Quantique est anachronique, on lui préfèrera voie Sophiste
    • Le terme Philosophique pour rappeler la démarche de Platon (et son principe unitaire en [∅] ; au-delà de [♻])

Ruban de Moebius selon la voie des choses (𓁜𓁝)

  • Règle 6 : Si le mode ♢ est absent => réduction du cross-cap à un ruban de Moébius dans la voie des choses , qui peut être parcouru selon deux directions : 
    • Immanent :
      I1 Q4
       
         
      [⚤] [♻]
      [⚤] [♻] 
         
       
    • Philosophique : 
      P1 T4
      [⚤] [♻] 
         
       
         •
         
      [⚤] [♻]

Ruban de Moebius selon la voie des mots (♧𓁜𓁝♡) 

  • Règle 7 : Si le niveau [#] est absent =>  réduction du cross-cap à un ruban de Moébius dans la voie des mots , qui peut être parcouru selon deux directions : 
    • Sophiste :
      Q1 I4
       
       
       
         
       
       
    • Transcendent  : 
      T1 P4
       •    
       
       
         •
       
         •

7/ Fermeture de la topologie Imaginaire :

  1. Sur le cross-cap :
A   B
[∃]♡    /[⚤]♡   →   [#]♡  [♻]/♡   → [∅]
     
       
     
[∃]♧   /[⚤]  →   [#]♧   [♻]/♧ →   [∅]
D   C

Les repères A B C D sont des étiquettes pour nommer les 4 coins de la topologie sans signification propre.

Les transitions diachroniques (ou raboutages) sont représentées par  "/

  • Pour représenter à plat un circuit, la fermeture de cette surface plane en cross cap consiste à joindre les coins A & C et les coins B & D;
  • La complexité de l'écriture tient à la transcription (par 𓂀) d'une représentation topologique en [#] à une représentation linéaire en [⚤].
  • En particulier : l'écriture des coins A B C D dépend de la voie suivie (cf. schéma ci-dessus.
  • Règle 8 :
    • Sur le cross cap : Le passage d'un coin à son opposé i.e. A/C & B/D s'accompagne toujours d'un changement de voie suivie : un tronçon parcouru dans la voie des choses est suivi d'un autre dans la voie des mots et vice versa
      • L'écriture peut éluder les passages 𓁝[∅]/[∃]𓁜 ou [∃]𓁜/𓁝[∅]: exemple : [♻]𓁜 𓁝♡<=>[♻]𓁜 (𓁝[∅]/𓁜) 𓁝♡;
      • Pour exprimer ce changement de voie →↓ sans ambigüité on rappelera le spin du mouvement. Dans l'exemple : 

Cette règle :

  • conditionne l'écriture du "raboutage" entre A/C &  B/D;
  • L'interprétation du raboutage dépend de la façon de le nommer.

Exemple 1 : passage Q1/Q2 (soit A/C)

  1 2
  • Quantique

↻⃞⃗

↻⃞⃗

  • Le point d'arrivée de Q1 s'écrit :
    •  (ou ∅ pour des questions ontologiques) 
    • => le départ du tronçon Q2 s'écrit [♻] (vs [∅])
    • le raboutage s'écrit ♡[♻] (en éludant : ∅/[∅])

Exemple 2 : passage I.3/ I.4 (toujours A/C)

  3 4
  • Immanent

↺⃞⃖

↺⃞⃖

  • Le point d'arrivée de I.3 s'écrit :
    • [⚤] (ou [∃] pour des questions existentielles)
    • => le départ du tronçon I.4 s'écrit ♧ (ou )
    • Le raboutage s'écrit [⚤] (en éludant [∃]/)

La confusion entre ♡/[♻] et [⚤] / ne prête pas trop à conséquence, et être vue comme une faute d'orthographe rectifiée par le contexte, mais La confusion entre ∅/[∅] et [∃]/ dénature complètement le sens de l'évolution du Sujet dans son parcours :

  •  ∅/[∅] marque une évolution autour d'une question ontologique;
  •  [∃]/ marque une évolution autour d'une question existentielle.
  1. Sur les rubans de Moebius :

Ici, le Sujet ne change pas de voie en passant de l'un à l'autre des 2 tronçons de son circuit.

  • Règle 9 : Écrire les bouts accolés dans l'ordre de franchissement : Utiliser la flèche commune au parcours pour tout mouvement sur le ruban :

Exemple 1 : Ruban - voie des choses / Immanent /

  I1 Q4
  • Immanent
↺⃞⃖ ↻⃞⃗
  • Raboutage I1/Q4 :  (sur le tableau C/A) : [♻][⚤] (en éludant [∅]/[∃])
  • Raboutage Q4/I1 : (sur le tableau B/D) : [♻][⚤] (en éludant [∅]/[∃])

Exemple 2 : Ruban - voie des mots / Sophiste /

  Q1 I4
  • Sophiste
↻⃞⃗ ↺⃞⃖
  • Raboutage Q1/I4 : (sur le tableau A/C) :  (en éludant ∅/∃)
  • Raboutage I4/Q1 : (sur le tableau B/D) : ⚤ (en éludant ∅/∃)

Contrairement à la circulation sur le cross cap, ici une question ontologique se boucle sur une question existentielle et vice versa.


- Avoue que c'est fastidieux, à la limite du "Flying Flies Fucking", non ?

- Les règles ne sont pas si nombreuses ni si compliquées. Ce qui est fastidieux, c'est de les écrire —en [⚤]— pour discuter avec une IA qui n'a aucune vision 3D (ces rajouts du 12/ 10 parce que mes règles n'induisent pas encore une interprétation univoque de la part de R-Claude) , mais je t'assure que la représentation graphique [#] est bien plus évidente, avec un tout petit peu de pratique... C'est comme le vélo, une fois que l'on sait s'en servir, ça ne s'oublie pas. (Note 1)

- C'est malgré tout extrêmement pénible (effectivement, en me relisant je n'arrête pas de corriger des erreurs de transcription entre mes schémas et mes glyphes). Tu nous as bien fatigués avec ces chinoiseries, est-ce tout ?

- Eh non, c'était juste pour aborder la partie intéressante : détecter les "forclusions".

- Je ne vois pas ?

Non venons de définir les différentes circulations du Sujet dans son Imaginaire. Autrement dit, un individu "sain", qui s'exprime ou se représente en occupant l'espace limitant son Imaginaire dans un sens ou dans l'autre, en fonction de son intention (sa pulsion) et de l'attention qu'il porte, soit au choses, soit aux mots.

- Qu'entends-tu pas "sain" ?

- Il faudrait en discuter avec des psychanalystes pour nous en assurer, mais faute d'interlocuteurs, je fais l'hypothèse la plus basique : le Sujet est "stable" non pas lorsqu'il ne bouge pas (c'est la mort), mais lorsqu'il "circule": le mouvement c'est la vie, ce qui dure, c'est l'impermanence, bon je ne vais pas te faire un cours sur le Yin Yang, mais c'est l'idée, et là-dessus, je suis en phase avec pas mal de monde et en particulier Grothendieck (va voir sur le blog les articles que nous avons consacré à "Récoltes et Semailles").

- Mais tout le monde n'a pas le même terrain de jeu ?

- Oui, et c'est une autre discussion. Nous avons déjà depuis longtemps repéré les coupures sur le ruban de Moébius, lorsque le Sujet est bloqué à un niveau, dans un mécanisme de répétition. en particulier, (sans niveau [#] ce qui est courant) un blocage en [⚤]𓁜⇅𓁝[♻].

Mais lorsque l'on passe sur le cross-cap, nous avons vu hier (voir ici dans "Décoïncidence des mots et des choses") une possibilité de "shunter" une portion de circuit, comme si le Sujet voulait éviter un pôle particulier.

Je reprends mes exemples 

  1 2
  • Transcendant
↻⃞⃗ ↻⃞⃗
  • Immanent
↺⃞⃖ ↺⃞⃖

Tu vois bien que dans l'un et l'autre cas, notre Sujet revient à son point de départ, sans jamais atteindre le coin diamétralement opposé, et les deux cas n'ont rien d'exotique :

  • Le parcours Transcendant limité à 2 étapes correspond au religieux qui ne veut rien avoir à faire au contact du Réel;
  • Le parcours Immanent limité à 2 étapes correspond au rat de laboratoire qui fuit comme la peste la moindre allusion à un principe Symbolique.

Les deux peuvent tourner en rond dans leur coin, sans jamais se rencontrer, et pourtant, leur Imaginaire se construit sur deux axes ([⚤][#][♻]♧♢♡)...

- Tu vas vite en besogne ! Il faut analyser cas par cas.

- Certes, et notre entropologie n'est en aucun cas une philosophie, mais juste un outil pour repérer certaines choses. Et là, je trouve qu'il y a un cas intéressant d'automatisme de répétition, pour peu que tu considère le pôle évité comme volontairement "forclos", avec tous Les échos lacaniens que le terme peut éveiller.

- C'est en tout cas quelque chose que notre IA devrait repérer.


Le 09/ 10/ 2025 :

- À la réflexion, la forclusion que nous voyons dans nos exemples, est un domaine bien plus vaste qu'il n'y paraît, et ne peut être traité à la va vite. Nous y reviendrons donc à tête reposée.

- As-tu fait le tour de ce qui lui est nécessaire pour que R-Claude mette à jour ton analyseur ? (il y a encore une marge de progrès !)

- On peut juste lui demander de relever en plus de son analyse du texte :

  • Les points de blocage : si le Sujet reste à un certain niveau en posture 𓁝[α];
  • Les éventuels points forclos.

- Et c'est tout ?- Il faut ajouter encore une datation de la période où se situe l'auteur. Les possibilités de l'Imaginaire en dépendent largement : la topologie disponible, mais également les concepts qu'il utilise. Nous avons vu qu'à la Renaissance, les 4 similitudes de Paracelse s'inscrivaient dans notre topologie de cette façon : (voir ici dans "Les mots et les choses #2 — la Renaissance")

    Dieu
Sens Aemulatio Parole de Dieu
  /∃  
Convenentia /∃   Sympathie
  Analogie  
Verbe   Substance
Signes   Objet

- Nous n'analysons pas beaucoup de textes de cette période...

- Sans doute mais, et là nous restons dans les pas de Foucault, cette archéologie serait très utile pour comprendre de quelle façon nous recyclons d'anciens concepts en les habillant de neuf; ou plus intéressant encore : qui a-t-il de profondément enfoui en nous, qui se révèle pas les nombreux avatars d'une même position topologique.

- C'est une réflexion à mener par 𓂀 Hari

- Tu as raison de le souligner, et ce même 𓂀Hari pourrait ajouter une contextualisation liée à la langue ou la culture. Nous n'y sommes pas encore, et encore moins notre R-Claude... Mais comme disait ma grand mère :  "le mieux est l'ennemi du bien". Nous allons donc pour l'instant nous contenter d'une datation contextuelle du texte, afin de relever certains anachronismes. Par exemple éviter de parler de topologie avant les travaux de Poincaré, ce genre de choses...

- Tu n'oublies rien ? Et le point central [#] ?

- Ce sera une seconde étape (vers Grothendieck). Disons pour l'instant qu'il y a fort peu de chance pour que R-Claude trouve un auteur qui s'y tienne, hormis un matheux bien entendu, mais nous n'irons pas sur ce terrain avant d'avoir validé le présent modèle !

- Bonne chance pour le codage !

- Amen...

Hari

Note 1 : du 12/ 10/ 2025

- C'est malgré tout un vrai problème pour avoir une représentation simple et fluide de ces circulations. Je vais donc continuer à travailler cette Analyseur syntaxique avec l'ami R-Claude.

- N'est-ce pas du temps perdu ?

- Je me suis rendu compte que suivre la syntaxe dans toute sa rigueur, remet en cause mes a priori, en me forçant à réécrire des à-peu-près , et cela m'aide à voir d'un oeil neuf ce qui, a posteriori, apparaît évident...

C'est l'expérience que nous venons de vivre en cherchant à rendre plus rigoureuse l'expression de ce que j'appelle des "rabouts" (sans doute à corriger en "jointures" ?):

  • Pour lever une ambiguïté dans mon écriture, essentiellement tournée vers la représentation du carré central ([⚤][#][♻] X ♧ ♢ ♡), j'ai dû préciser le repliage de notre topologie à partir de ses bords [∅] & [∃].
  • C'est alors imposé l'évidence de la double écriture des coins A B C D du carré topologique;
  • Et la nécessité de clarifier quelques règles d'écriture (évitant le flou dans l'usage de "/" pour indiquer les rabouts, ce qui perturbe R-Claude):
    • sur le cross cap : le spin ↺/↻ marquera à présent un changement de voie →↑) dans l'écriture des raboutages A/C & B/D; 
    • sur un ruban de Moebius : les flèches →← d'une part et ↑↓ d'autre part suffisent à les décrire.

Et c'est dans cet exercice purement formel, qu'en écrivant ∅/[∃]♧, j'ai immédiatement pensé au cogito cartésien comme une révolution liée à une décoïncidence de la voie des choses d'avec celle des mots :

  • dans la prise de conscience de son existence : [∃][⚤]𓁜. (ego sum)
  • au sortir d'un ruban de Moébius dans la voie des mots ♡𓁜𓁝∅, (ego cogito)
  • il instaure l'orthogonalité mots  choses (toute cartésienne au demeurant !) à l'aube de l'Âge Classique.

- Ça t'oblige à recadrer l'apport d'Évariste Galois !

- Effectivement. Ces derniers temps, j'ai dû chambouler et clarifier ma caractérisation des modes et niveaux (notion de continuité, repositionnement de ℝ, caractérisation de l'espace etc.) d'où la nécessité de recentrer la caractérisation du niveau [#] autour de la notion de symétrie. En ce sens, l'apport de Galois serait plutôt un rapprochement théorie des groupes — [⚤][#]—extensions galoisiennes...

- Ça ressemble à la structure des schémas de Grothendieck ?

- C'est à approfondir, mais comme tu le vois, pour écrire ceci, notre Sujet doit se situer en [#]𓁜, ce que nous n'avons pas encore abordé dans cette partie primitive des circulations d'un Sujet qui, pour l'instant, se contente de tourner autour, sans avoir conscience de ce pivot central.

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