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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

Relativité de la mécanique quantique

On gagnerait beaucoup à comprendre que la mécanique quantique est par essence un effet de la relativité. Et il n’y a besoin d’aucun recours à une formulation mathématique très élaborée pour s’en rendre compte. L’image ci-jointe en est une belle illustration.

Si l’on reprend la structure Imaginaire que j’expose dans « l’Homme Quantique », ceci devrait vous sautez aux yeux : lorsqu’un Observateur s’intéresse à un « Objet » quelconque qu’il discerne au sein du Réel, c’est dire très explicitement qu’il « s’en fait une idée ». Mais son attention est fluctuante, et peut aller d’un effet de groupe (un champ ou une onde) à l’observation d’un élément de ce groupe. De même puis-je m’intéresser à l’un de mes doigts en particulier, ou bien à l’ensemble qui donne sens à leur existence particulière, à savoir ma main dont ils se détachent.

De ce point de vue, la mécanique quantique rend compte du passage du groupe à l’élément (et vice versa), nous avons défini cela comme un « saut Imaginaire diachronique ».

De son côté, et plus fondamentalement, la théorie de la relativité s’intéresse aux rapport entre espace et temps, voyant même les effets de la gravitation comme résultant d’une déformation de l’espace. Or, nous avons établi qu’à ce niveau très élémentaire de nos représentations, il y a toujours entre espace et temps une différence du même ordre que précédemment, à savoir la différence que le linguiste distingue entre synchronie et diachronie.

Nous voyons donc que ces deux disciplines tournent toutes deux autour de cette même différence.

Voyez-vous maintenant, comme moi, en quoi la mécanique quantique est par essence relativiste ?

Et cette relativité, se passage du synchronique au diachronique à fondamentalement à voir avec notre capacité à prendre conscience du mouvement, qui peut être défini comme un objet comportant une dimension synchronique ET une dimension diachronique ; qu’il s’agisse du duo espace/temps, ou de celui que forment onde/corpuscule…

Si après cela vous ne vous précipitez pas pour vous replonger dans l’Homme Quantique, je retourne me bronzer  au bord de la piscine...

D’ailleurs, j’y vais de ce pas (un mouvement d'humeur sans doute).

Hari

Relativité de la mécanique quantique
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J
Je poste ici parce que l'image "cicéron c'est poincaré" me plaît beaucoup. Vous m'avez écrit en réponse à l'un de mes commentaires que Thom n'apportait rien à la mécanique quantique. Je vous avais pourtant signalé auparavant qu'à la fin de sa construction du temps-aïon puis de l'espace (j'ai envie d'écrire du temps-chronos) il fait une brève allusion aux bosons (synchroniques) et aux fermions (diachroniques). J'ai fait un commentaire d'un article sur le site tiersinclus.fr http://tiersinclus.fr/les-deux-principes-a-la-bases-de-la-logique-du-tiers-inclus. Je le reproduis ici. C'est du brut de sciage, mais il y a peut-être matière à réflexion du côté de la dualité onde/corpuscule.<br /> <br /> "Je formulerais votre premier principe un peu différemment comme suit. Il y a deux mouvements, l’un d’hétérogénisation, de différenciation, d’analyse, de type exclusion de Pauli pour les fermions, et l’autre d’homogénisation, d’indifférenciation, de synthèse, de type condensation pour les bosons.<br /> <br /> Pour moi le principe de Carnot-Clausius correspond en physique statistique à la statistique de Maxwell-Boltzmann; mais je pense préférable d’opposer les statistiques quantiques de Fermi-Dirac et de Bose-Einstein. Je verrais bien les fermions comme plutôt « en acte », « en matière formée », alors que les bosons seraient, eux, plutôt « en puissance », « en matière informe ». Le premier principe de la thermodynamique (quantique?) deviendrait alors: toute variation d’énergie fermionique est exactement compensée par une égale et opposée variation d’énergie bosonique (en sorte que l’énergie totale est constante; le deuxième principe étant: toute variation d’entropie fermionique est exactement compensée par une égale et opposée variation de l’entropie bosonique (en sorte que l’entropie totale est une constante).<br /> Pure spéculation d’un retraité matheux de formation initiale (troisième couteau, maintenant bien émoussé) à partir de la lecture de votre article."<br /> <br /> J'en profite pour prolonger un peu sur la TDQ (ThermoDynamiqueQuantique). J'y vais complètement au flair. J'ai été arrêté par une phrase de Alain Connes dans son topos sur les topos (version longue, ENS): "L’une des découvertes les plus convaincantes dans ce domaine est due à Maslov, Kolokolstov et Litvinov [26]. Ils montrent que la transformation de Legendre qui joue un rôle fondamental dans la physique n’est autre que la transformation de Fourier dans le cadre de l’analyse idempotente!". Pas banal! La TF est centrale en MQ (pour moi -et pas que moi, je crois- le principe de Heisenberg est presque un théorème (de H.Weyl?), et la TL est centrale en thermodynamique classique (et aussi, je crois, en mécanique classique -passage de Lagrange à Hamilton?). Or le cadre de la MQ selon Von Neumann est l'espace de Hilbert (disons séparable), que je vois synchronique (tjs au flair). Je lui cherche donc un déploiement diachronique (comme un espace affine déploie un espace vectoriel). et je tombe sur l'espace métrique d'Urysohn, universel pour les métriques séparables (comme somme amalgamée, je crois). J'ai lu ici que ces deux espaces sont topologiquement identiques: http://math.univ-lyon1.fr/~melleray/GeometryUrysohnMelleray.pdf
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H
C'est l'inverse: le boson est diachronique (un einterseceur entre deux) le fermion est synchronique (principe d'exclusion de Pauli).<br /> La thermodynamique se traite au niveau I01,<br /> La logique se traite au niveau I01, avec l'objet discriminant.<br /> Je pensais que tout ceci qui est très clair dans mon esprit se retrouvait dans mes articles ?<br /> Pour Lagrange et Hamilton, j'en parle aussi quelque part avec des remarques sur les variables réduites :<br /> http://www.entropologie.fr/2019/07/newton-lagrange-legendre-hamilton-poisson-et-les-autres.html<br /> http://www.entropologie.fr/2019/10/de-lagrange-a-euler.html<br />