Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
1 Mai 2014
Ce "mouvement perpétuel" d'Escher illustre à merveille la disparition du temps lorsque l'on bascule du conscient vers l'inconscient.
Que voit-on ? une image plate dont le sujet est une circulation impossible de l'eau.
J'ai parfaitement conscience que ce mouvement est impossible lorsque je me réfère à une construction (référé/ Réel) en 3D de cette image en 2D (référant/ Imaginaire).
Pourquoi? Parce que le mouvement de l'eau suppose une transformation de son énergie potentielle (dépendant de sa hauteur; concept diachronique dans ce contexte énergétique) en énergie cinétique (concept synchronique). La mise à plat de la scène supprime toute possibité d'une quelconque transformation de ce genre.
Ce tableau d'Escher est donc une métaphore de la mise à plat qui accompagne le passage conscient==> inconscient dont nous avons parlé précédemment.
En ce sens, l'automatisme de répétition (concept synchronique) est un mouvement perpétuel, au même titre que le principe d'inertie en physique.
Y êtes-vous, maintenant?
Hari