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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

Et Kant ?

- On avait dit plus de philosophie ?

- Je le sais bien, mais il insiste ces temps-ci. Et puis, c'est la période des mises à jour, avant d'entamer les choses sérieuses l'année prochaine;

- Il t'en reste beaucoup avant Noël ?

- Deux ou trois choses à régler, en particulier la question de la covariance/ contravariance, et sans doute les 4 discours et le schéma L pour rectifier les bêtises que j'ai pu en dire.

- Et Kant, maintenant? Pourquoi ?

- C'est en écrivant la petite note 4 à la fin de l'article "L'interprétation des rêves #8", qu'il s'est invité dans ma tête.

- En parlant du rêve, tu passes à des considérations sur la structure ternaire, pour aboutir à Kant après un détour par le Japon pour y repêcher le Ma (間)?

- Ça m'est venu après avoir rappelé ce tableau : 

objet final temps espace espace/temps objet initial
[∃] [⚤] [#] [♻] [∅]
[∃] [時間] [空間] [間] (Ma) [無] (Mu)

- Je ne vois pas le rapport ?

- Le Ma (間) est une notion liée d'espace-temps chez les Japonais, et à l'ère Meiji, quand le Japon décida de s'ouvrir au monde occidental, il s'est heurté à nos concepts de temps et d'espace. Il a donc fallu forger des mots nouveaux à partir du kanji 間 pour traduire nos concepts de temps (時間) et l'espace (空間). J'avais déjà remarqué cette progression contraire : l'Occident passant d'un séparation stricte à la relativité assez tardivement, quand les Japonais suivaient le chemin inverse.

Or j'écrivais cette note après avoir avancé que la "parole vraie de Freud" —selon les termes de Lacan à propos de la formule chimique du rêve d'injection à Irma— pouvait être l'expression d'une structure universelle, à savoir une façon humaine de rechercher des symétries. J'étais donc dans cette recherche "d'absolu", lorsque le hasard (?) me met le nez sur cette relativité culturelle des concepts les plus ancrés en nous.

Et c'est à ce moment de prise de conscience qu'une petite voix m'a susurré "Et Kant ?". Ayant depuis longtemps appris à me laisser guider par le hasard, et comme je n'ai qu'une idée vague de ce que Kant a pu écrire, je recours à Perplexity, pour déblayer le terrain :

Q : Que sont l'espace et le temps chez Kant :

🤖: Chez Kant, l'espace et le temps sont considérés comme des "formes pures a priori de la sensibilité", essentielles à la constitution de notre expérience et de notre connaissance. Voici une explication détaillée de ces concepts :

  1. Intuition Pure: L'espace et le temps ne sont pas des réalités objectives qui existent indépendamment de notre perception ; ils sont des "intuitions pures" qui structurent notre manière d'appréhender le monde. Kant les définit comme des "conditions nécessaires" pour que nous puissions percevoir et comprendre les phénomènes.
  2. Espace :
    • Définition : L'espace est la forme a priori qui permet d'organiser les perceptions des objets extérieurs. C'est une représentation nécessaire qui sert de fondement à toutes les intuitions extérieures.
    • Caractéristiques :
      • L'espace est une condition subjective de notre intuition, ce qui signifie qu'il est lié à la manière dont nous percevons les objets, mais il n'existe pas en dehors de cette perception.
      • Il est considéré comme universel et nécessaire pour toute expérience spatiale. Sans l'espace, il serait impossible de concevoir la disposition des objets les uns par rapport aux autres[1][5].
  3. Temps :
    • Définition : Le temps, tout comme l'espace, est une forme a priori qui structure nos perceptions, mais il s'applique aux états internes et aux événements dans le temps.
    • Caractéristiques :
      • Le temps est également une condition subjective de notre intuition, permettant d'ordonner nos expériences dans une séquence chronologique.
      • Il est perçu comme une auto-affection de l'esprit, où l'esprit prend conscience de lui-même en étant affecté par des données externes[4][6].
      • Kant souligne que le temps est nécessaire pour appréhender la succession des événements, et sans cette forme pure, l'expérience du changement ne serait pas possible[3][7].
  4. Relation entre Espace et Temps :  Kant établit que toutes nos expériences doivent être comprises à travers ces deux dimensions :
    • Les objets sont perçus dans l'espace (leur position et leur relation) ;
    • Les événements et les états internes sont perçus dans le temps (leur succession).

En résumé, l'espace et le temps chez Kant sont des conditions a priori fondamentales qui permettent à l'esprit humain d'organiser ses perceptions et d'accéder à la connaissance. Ils ne sont pas des entités réelles en dehors de notre perception, mais plutôt des structures nécessaires à toute expérience phénoménale. (Sources)

- Franchement ça ne nous apprend pas grand-chose... (Note 1)

- Quand même : lorsque Kant parle "d'intuition pure", ce simple exemple du Ma Japonais nous montre qu'elle n'est pas si "pure" que cela, puisqu'elle dépend du milieu culturel.

- Bon soit, mais encore ?

- Ça me trotte dans la tête, depuis que je suis tombé sur le concept "d'accointance" utilisé par Bertrand Russell pour parler de l'intuition. (voir de "Wittgenstein à Dimpsy") j'en avais conclu qu'il fallait parler d'un lien direct entre  ♡ et ♧, sans passer par ♢. 

Et si l'on comprend "entendement" comme l'activité consistant à "raisonner" ou "rationaliser" nos observations, on peut avancer que cela implique la médiation du mode ♢.

Restons sur l'exemple du temps et de l'espace : on peut les considérer comme culturellement déterminés en ♡, s'appliquant ou structurant directement la mode ♧ (comme l'indique le tableau ci-dessus), et nécessaires pour, à partir de ce socle, bâtir des relations en ♢. C'est exactement ce que nous avons fait pour parler de la physique : nous considérons les rapports entre modes ♢ et ♧ (voir par exemple "Le discours du physicien").

- OK, il faut relativiser le discours, et il n'y a pas d'intuition pure, et après ?

- C'est un peu ennuyeux, car quel est le statut de nos développements dans tout ça ? Qu'est-ce qui pourrait justifier de représenter l'Imaginaire par une surface topologique comme nous le faisons et pas autrement ? Tout d'un coup le sable devient très mouvant...

- Tu ne te justifies pas par rapport à une "vérité" ou une "intuition pure", mais sur un principe économique : cette surface permet de simplifier les représentations, c'est un peu l'idée des ponts d'Olivia Caramello, sur un terrain moins balisé que le langage mathématique, mais l'idée est semblable.

- Ce serait donc ce principe économique qui serait à prendre comme "intuition pure" ?

- Là, tu te lances vraiment dans la philosophie, et ça n'a pas beaucoup d'intérêt.

- Sans doute, mais en repensant à la théorie des catégories, il y a quelque chose d'autre qui me fait penser à Kant, c'est le principe de "propriété universelle". Relançons Perplexity sur cet os :

Q : en quelle occasion Kant se réfère-t-il à une idée d'universalité ?

🤖: Kant évoque l'idée d'universalité principalement dans le contexte de sa théorie de la connaissance, et plus précisément dans sa Critique de la raison pure. Voici quelques points clés sur cette notion :

  1. Critères de la connaissance a priori : Kant établit que la connaissance a priori se caractérise par deux critères essentiels la nécessité et l'universalité. Il affirme que si une connaissance s'applique à toutes les expériences possibles, alors elle est considérée comme une condition a priori de l'expérience. Cela signifie qu'une telle connaissance est universelle et ne dépend pas des circonstances particulières[1][2].
  2. Universalité et nécessité : Dans son œuvre, Kant souligne que la nécessité et l'universalité sont des marques sûres d'une connaissance a priori. Par exemple, il explique que des jugements tels que ceux concernant l'espace et le temps sont universellement valides, car ils doivent être vrais pour tous les sujets raisonnables, indépendamment de leur expérience individuelle[2][5].
  3. Distinction avec la connaissance empirique : Kant critique les philosophies qui ne reconnaissent pas l'universalité des jugements a priori. Il s'oppose à l'idée que toute connaissance serait simplement le résultat d'associations fréquentes (comme le soutient Hume), en affirmant que certaines vérités doivent être nécessairement et universellement reconnues pour constituer une véritable science[1][6].
  4. Applications pratiques : L'idée d'universalité chez Kant ne se limite pas à la théorie abstraite ; elle s'applique également à la morale, où il propose des principes éthiques qui devraient être universels pour tous les êtres rationnels, comme le célèbre impératif catégorique[8].

En résumé, Kant se réfère à l'idée d'universalité dans le cadre de sa critique de la raison pure pour établir les fondements de la connaissance a priori, en insistant sur son caractère nécessaire et universel, ce qui est crucial pour toute compréhension philosophique et scientifique. (Sources)

- Tout ceci me semble horriblement daté !

- Oui et non. Nous ne justifierions pas ces deux principes d'universalité et de nécessité de la sorte, mais ils sont toujours présents, et non plus dans une "connaissance a priori" mais dans notre approche scientifique moderne.

La "nécessité" se retrouve dans les lois de conservation et d'entropie, quant à "l'universalité" c'est elle qui fonde la preuve scientifique, et se retrouve au coeur même du langage catégorique;

- En ce qui te concerne ?

- Nous avons parlé de l'aspect "nécessaire" de notre représentation en nous limitant à son économie de moyens, quand à son "universalité", c'est précisément ce que je cherche à vérifier en élargissant autant que faire se peut son champ d'application.

- Oui, enfin cela reste relatif : la propriété universelle est bien explicite en mode syntaxique ♢, mais reste conditionnée par un choix ♡↓♢. C'est évident en mathématique, lorsqu'il faut choisir une structure algébrique en [⚤], une topologie en [#] ou encore une métrique en [♻] pour obtenir des résultats observables.

- C'est là que Kant est important : lorsqu'il pose ce principe en mode sémantique ♡ à propos de l'éthique.

- Où tu retrouves Lacan et sa "parole vraie"... Cette formule échappée du rêve d'injection est-elle la "parole vraie" de Freud, ou bien a-t-elle un caractère universel ?

- Si comme j'en ai proposé l'hypothèse, elle reflète une structure très intime de notre façon commune de rechercher des symétries dans nos représentations, alors nous atteignons à cette universalité.

- Pour en juger, il faudrait carrément remonter au niveau neurologique, car après tout, ce qui est "universel" chez l'Homme c'est la structure et le fonctionnement cérébral, n'est-ce pas?

- À quoi penses-tu ?

- Aux "cellules miroir". Je ne sais pas pourquoi, mais cette recherche de symétrie entre un concept déjà là et un opposé en cours de constitution, me fait penser à un mécanisme de ce genre... À voir.


Le 15/ 12/ 2024 :

- Il faut bien admettre que souvent tu écris pour ne rien dire en attendant que quelque chose tombe de ta plume...

- Je le reconnais : c'est ma façon de pratiquer l'écriture automatique, et en relisant l'article sur le rêve, je m'aperçois que dans mes réflexions sur les conditions a priori du savoir, j'ai loupé l'essentiel.

- Et c'est quoi ?

- De revisiter la liste de Kant en gardant à l'esprit que le Sujet peut se déplacer dans son Imaginaire selon deux voies orthogonales, celle des mots et celle des choses. Du rêve, nous avons extirpé un mécanisme de recherche de symétries, en suivant la voie des mots. Par ailleurs, nous avons parlé très longuement d'une autre mécanique qui marque profondément la voie des choses : à savoir une circulation entre les 3 niveaux [⚤], [#] et [♻], qui ramène la description de l'objet en plusieurs dimensions [#] à une seule, permettant d'en prendre la "mesure" en [♻]. Mesure que s'exprime en respectant le concept d'ordre et de succession en [⚤].

- Où tu retrouves les 3 domaines des mathématiques :

  • L'algèbre en [⚤];
  • La géométrie en [#];
  • L'analyse en [♻].

- Exactement, et chacun d'entre nous a un "tempérament" plus ou moins porté vers l'un de ces 3 domaines. Je sais par exemple que je suis "plutôt" géomètre, ce qui peut fausser parfois mon appréhension des choses.

- Tout ça pour en venir où ?

- Ces derniers temps, je me suis beaucoup focalisé sur la voie des mots, mais il faut rééquilibrer la balance en faisant le parallèle avec la voie des choses, d'où ce schéma illustrant nos deux bouclages :

  • (♧𓁝𓁜♡Dans la voie des mots : bouclage direct du sens et des signifiants : ♡↓♧;
  • (𓁝𓁜Dans la voie des choses : bouclage direct de la mesure et du nombre  [⚤]←[♻]
(♧𓁝𓁜♡   (𓁝𓁜)
La voie des mots   La voie des choses

Je te propose maintenant de regarder la liste de conditions dressée par Kant selon cette double perspective (selon Perplexity, ma connaissance de Kant ne va pas au-delà):

🤖 : Les conditions de l'entendement chez Kant se réfèrent spécifiquement aux "catégories de l'entendement", qui sont des concepts purs nécessaires pour organiser notre expérience et rendre possible la connaissance. Voici les principales catégories identifiées par Kant :

  1. Catégories de Quantité :
    • Unité : L'idée d'un seul objet.
    • Pluralité : La notion de plusieurs objets.
    • Totalité : La compréhension de l'ensemble d'une collection d'objets.
  2. Catégories de Qualité :
    • Réalité : Affirmation d'un attribut ou d'une propriété.
    • Négation : Absence d'un attribut.
    • Limitation : Conception d'un attribut dans ses limites.
  3. Catégories de Relation :
    • Inhérence et Subsistance (ou substance et accident) : Compréhension des objets comme ayant des propriétés qui leur sont inhérentes.
    • Causalité et Dépendance : Relation entre cause et effet.
    • Communauté (ou interaction) : Relation entre les objets dans un système.
  4. Catégories de Modalité :
    • Possibilité : Ce qui peut exister ou se produire.
    • Existence : Ce qui est effectivement présent.
    • Nécessité : Ce qui doit être, indépendamment des circonstances.

Ces catégories sont essentielles car elles permettent à l'entendement de structurer les données sensibles que nous recevons par l'expérience. Sans ces concepts, aucune expérience ne pourrait être organisée ni comprise, rendant ainsi impossible toute connaissance objective[1][3][5].

Kant soutient que ces catégories sont a priori, c'est-à-dire qu'elles ne dépendent pas de l'expérience mais sont nécessaires pour que nous puissions appréhender le monde[2][4]. (Sources)

Ce qui frappe d'abord, c'est que nous sommes ici dans un Univers explicitement Platonicien.

- À quoi je vois-tu ?

- Dans les "catégories de Quantité" nous retrouvons l'unité comme singulier de la pluralité (ce sont les abeilles de Socrate dans le Menon), ainsi que le principe Unitaire. Mais aucune trace de ce qu'est pour nous la "mesure", à l'heure de la Méca Q. Dans cette approche Platonicienne, on peut juste dire qu'il est ici sur la "voie des choses".

Dans les "catégories de Qualité", par contre, et là c'est nouveau par rapport à Platon, il est dans la "voie des mots".

- Je ne vois pas très bien ?

- Notre schéma des bouclages escamote les "limites de l'Imaginaire, et je m'en excuse, mais reviens à la topologie d'ensemble mise à plat :

𓂀   𓂀
      [∅]   [∅]   [∅]      
                 
[∃]   [⚤]   [#]   []   [∅]
                 
[∃]   [⚤]   [#]   []   [∅]
                 
[∃]   [⚤]   [#]   []   [∅] 
                 
    [∃]   [∃]#   [∃]    
𓂀   𓂀
  • La "réalité" selon Kant, revient à dire qu'il existe des signifiants pour se référer aux choses, et c'est la limite [∃] ou l'"objet initial" dans la voie des mots ;
  • La "négation" vient immédiatement après, et c'est encore Platon qui s'oppose à Parménide. Négation nécessaire pour établir la logique du 1er ordre en [⚤];
  • La "limitation" devient immédiatement nécessaire dès que l'on sort du niveau [⚤];
    • [⚤]→[#] : on passe de ℕ à ℝ avec une clôture de l'Imaginaire à l'infini ∞;
    • [⚤]↑[⚤]: on passe de  ℕ à ℤ et des Ensembles aux Groupes de la forme ℤ/nℤ ou ℤ clos à l'infini  ∞;
    • L'idée de "limitation" elle-même est une réflexion sur le langage, dans la voie des mots.

Les "catégories de relations" sont plus délicates à cerner.

  • Pour l'inhérence et la subsistance, j'ai besoin d'aller plus loin :

🤖 : Dans la philosophie de Kant, les termes "inhérence" et "subsistance" (ou "substantia" et "accidens") font référence à deux catégories fondamentales de la relation qui sont essentielles pour comprendre la nature des objets et des phénomènes.

  1. Inhérence :
    • Définition : L'inhérence désigne la manière dont les propriétés ou les accidents d'un objet se manifestent. Ces propriétés peuvent changer sans que la substance elle-même ne soit affectée. Par exemple, la couleur ou la forme d'un objet sont des caractéristiques qui lui incombent mais qui peuvent varier.
    • Rôle : Dans le cadre de la connaissance, l'inhérence permet de comprendre comment les qualités d'un objet peuvent être perçues et comment elles peuvent changer tout en maintenant l'objet lui-même en tant que substance.
  2. Subsistance :
    • Définition : La subsistance fait référence à la substance elle-même, c'est-à-dire à ce qui existe de manière indépendante et qui est permanent. La substance est ce qui demeure constant malgré les changements de ses propriétés. Par exemple, un arbre en tant que substance subsiste même si ses feuilles tombent ou changent de couleur.
    • Rôle : La notion de subsistance est cruciale pour Kant, car elle établit une base pour l'identité des objets au fil du temps. La substance est ce qui permet d'affirmer qu'un objet reste le même malgré les variations de ses accidents.
  3. Relation entre Inhérence et Subsistance :
    Kant souligne que pour chaque phénomène observé, il existe une distinction entre ce qui est permanent (la substance) et ce qui est changeant (les accidents). Cette distinction est essentielle pour notre compréhension du monde, car elle nous permet d'appliquer des concepts d'entendement aux intuitions empiriques.

En résumé, l'inhérence et la subsistance chez Kant sont des concepts clés qui aident à structurer notre compréhension des objets dans le monde. L'inhérence concerne les propriétés variables des objets, tandis que la subsistance se rapporte à leur essence permanente. Ces distinctions sont fondamentales pour l'analyse kantienne des relations entre les phénomènes et les substances dans le cadre de sa théorie de la connaissance. (Sources)

Bon, c'est bien ce dont j'avais l'intuition : nous sommes toujours chez Platon, sur la voie des choses, et Kant ne nous apprend rien, si ce n'est que l'idée de "substance" est nécessaire à l'entendement et doit se "conserver" à travers ses avatars.

- Tu parles de conservation en pensant à Emmy Noether?

- Évidemment : le duo substance/ inhérence a évolué vers quantité conservée/ symétries. Il manque chez Kant l'idée d'indétermination, qui viendra avec la Méca Q.

  • Causalité et dépendance :  j'ai un doute quant à la dépendance, retour à Perplexity :

🤖 : Dans la philosophie de Kant, les concepts de "causalité" et de "dépendance" sont essentiels pour comprendre comment nous appréhendons le monde et les relations entre les phénomènes. Voici une explication détaillée de ces notions :

  1. Causalité :
    • Définition : La causalité, chez Kant, est un principe fondamental qui stipule que tout événement (ou effet) doit avoir une cause. Cela signifie que pour chaque phénomène que nous observons, il existe une raison déterminante qui l'a produit.
    • Caractéristiques :
      • Jugement synthétique a priori : Kant considère la causalité comme un jugement synthétique a priori, ce qui signifie qu'il s'agit d'une connaissance nécessaire et universelle qui ne dépend pas de l'expérience empirique. En d'autres termes, nous savons que tout ce qui arrive a une cause, indépendamment de notre expérience spécifique[2][4].
      • Structure de l'expérience : La causalité est une condition préalable à la possibilité même de l'expérience. Elle permet d'organiser nos perceptions dans un cadre cohérent où les événements sont liés par des relations causales[1][3].
  2. Dépendance :
    • Définition : La dépendance fait référence à la relation entre une cause et son effet. Un effet est toujours dépendant de sa cause ; sans celle-ci, il ne peut exister.
    • Caractéristiques :
      • Relation nécessaire : Kant souligne que la dépendance entre cause et effet est une relation nécessaire. Cela signifie qu'une fois qu'une cause est donnée, l'effet doit suivre inévitablement selon le principe de causalité[1][2].
      • Loi naturelle : Dans le contexte des sciences, cette dépendance est souvent formulée en termes de lois naturelles qui régissent les relations causales dans le monde empirique.
  3. Importance dans la métaphysique kantienne :
    Kant établit que la causalité et la dépendance sont des éléments clés pour comprendre non seulement le monde phénoménal (le monde tel que nous le percevons), mais aussi les limites de notre connaissance concernant les noumènes (les choses en elles-mêmes). Il affirme que bien que nous puissions connaître des phénomènes par le biais de la causalité, nous ne pouvons pas connaître directement les noumènes, car ils échappent à notre expérience sensible.
    En résumé, chez Kant, la causalité est un principe fondamental qui structure notre compréhension du monde en établissant des relations nécessaires entre les événements, tandis que la dépendance décrit comment ces événements sont interconnectés par leurs causes. Ces concepts sont cruciaux pour sa théorie de la connaissance et son approche critique de la métaphysique. (Sources)

Je relève que  Kant ne fonde pas la causalité sur la notion de temps (i.e.: en [⚤]) : "tout effet doit avoir une cause". Je situerais donc le discours en [♻]. Et j'avance l'hypothèse que Kant est dans la voie des mots et nous parle d'un lien direct ♡↓♧, où il donne du sens ♡ aux choses ♧.

- Hypothèse que vient conforte le concept de "jugement a priori", n'est-ce pas?

- Oui, et pour le coup, je le trouve très moderne... Enfin, à ceci près qu'il faut inverser la proposition : c'est le questionnement (qui est un mouvement ♡𓁝↓𓁜♧ de même espèce que le jugement), qui détermine la mesure (ou l'observation) de l'objet, et donc a posteriori. C'est observable, jusque dans l'expérience de choix retardé d'Alain Aspect.

- Il y a malgré tout une parenté entre ce jugement a priori et notre condition d'observabilité ?

- Nous sommes en plein dans la création d'un concept à partir de la négation de ce qui l'a fait naître. On pourrait écrire "jugement a priori" = "observabilité"-1; mais dans l'affaire, il y a bien filiation avec meurtre du père, as usual... Cette filiation se retrouve dans la structuration de l'expérience...

- Et là nous entrevoyons le mode syntaxique, relationnel ♢ avec la "dépendance" ?

- Oui, et ça c'est nouveau par rapport à l'univers Platonicien. Il y a une mutation

  • entre un passage direct ♡↓♧ et
  • et une circulation entre ♡, ♢ et ♧.

Quant à la "relation nécessaire", je ne voudrais pas trop tirer sur la ficelle, faute de connaître précisément le texte de Kant, mais il me semble assez naturel de conclure de la présentation de Perplexity que :

  • en [⚤] : Le lien de cause à effet s'inscrit dans la temporalité : l'effet suit la cause;
  • en [⚤] : la notion de "dépendance" implique le passage du mode ♧ au mode ♢ (i.e.: ce que nous faisons en passant de l'objet final "singleton" des Ensembles, à l'objet final "morphisme" des Catégories).

Je glisse sur la "loi naturelle" : c'est tout le débat quant au choix entre les deux voies, selon que l'on suive Einstein sur la voie des choses ou Bohr sur la voie des mots.

Quant aux "noumènes", on oublie : il y a belle lurette que la relativité est passée par là. Nous nous contenterons du triptyque de Noether, où la "quantité conservée" semble plus prometteuse.


Le 16/ 12/ 2024 :

- Il nous reste la catégorie des modalités, et là-dessus, je trouve Perplexity très succinct. Creusons un peu.

Q : Comment les catégories modales influencent-elles notre compréhension de la réalité :

🤖 : Les catégories modales, selon Kant, influencent notre compréhension de la réalité en structurant nos jugements et en déterminant comment nous percevons et interprétons le monde. Voici comment elles agissent :

  1. Structure des Jugements :
    1. "Nécessité" : Les jugements qui expriment la nécessité nous permettent de percevoir certains faits comme inévitables. Par exemple, affirmer que "l'eau gèle à 0°C" implique une compréhension essentielle des propriétés de l'eau qui ne peuvent être autrement. Cela façonne notre perception de la réalité en établissant des vérités considérées comme universelles et immuables.
    2. "Possibilité" : Cette modalité nous aide à envisager ce qui pourrait être le cas sans contradiction. Par exemple, dire "il est possible qu'il pleuve demain" ouvre notre esprit à des scénarios futurs, influençant ainsi nos attentes et nos comportements face à l'incertitude.
    3. "Contingence" : Les jugements contingents, tels que "il pleut aujourd'hui", nous rappellent que certaines vérités dépendent des circonstances actuelles. Cela nous aide à naviguer dans un monde où tout n'est pas déterminé et où les événements peuvent changer.
  2. Catégorisation et Compréhension
    La catégorisation est un processus cognitif fondamental qui permet de réduire la complexité du monde en organisant nos connaissances en classes distinctes. Cela facilite :
    1. "La Perception" : En regroupant des objets ou des idées similaires, nous pouvons mieux comprendre les régularités et les différences dans notre environnement[2].
    2. "L'Anticipation" : La catégorisation permet de faire des inférences basées sur des expériences passées, ce qui aide à anticiper les comportements d'objets ou d'événements nouveaux[2].
    3. "L'Économie Cognitive" : En classifiant les informations, nous réduisons l'effort cognitif nécessaire pour traiter de nouvelles données, ce qui est crucial dans un monde saturé d'informations[2].

Impact sur la Construction de la Réalité :
Les catégories modales contribuent également à la construction intersubjective de l'objectivité. Elles permettent aux individus de partager une compréhension commune de la réalité, en fournissant des cadres conceptuels qui structurent notre pensée collective[1]. Ainsi, elles influencent non seulement notre perception individuelle mais aussi notre interaction sociale et culturelle avec le monde.
En résumé, les catégories modales chez Kant sont essentielles pour structurer notre expérience et notre connaissance du monde, car elles déterminent comment nous formulons des jugements sur ce qui est nécessaire, possible ou contingent. (Sources)

- Nécessité et possibilité sont toutes deux des mouvements liés à un jugement, c.-à-d. 𓁝[⚤]↓[⚤]𓁜. On peut discuter de l'aspect "absolu" de la nécessité : l'eau gèle à 0 degrés dans des conditions, certes habituelles, mais pas universelles : ça dépendant de la pression de l'air ambiant par exemple.

- Où est alors la différence ?

- Je dirais que ce qui est présenté comme "nécessaire" indique que les potentialités [⚤]𓁜 sont éludées, et que 𓁝[⚤] n'a pas pris conscience de sa posture ex ante. Par contre, les possibilités sont explicites en [⚤]𓁜. Kant vit à une époque pré-relativiste...

Quant à la contingence, je parlerais de la prise de conscience vue comme la rencontre d'un percept et d'un concept (JP Changeux). Dans "il pleut aujourd'hui" il y a :

  • Le percept, c'est le "trauma du Réel" de Lacan dans la posture  [∃][⚤]𓁜, où tu retrouves notre prise de conscience de l'existant à la frontière Réel/ Imaginaire, noté [∃].
  • La coïncidence en [⚤]𓁜 avec un jugement 𓁝[⚤]↓​​​​​​​[⚤]𓁜 à partir d'une pluralité de possibilités conceptualisées en [⚤]𓁜.

Pour ce qui est de la "compréhension", oui bien sûr.

  • La perception est liée à la répétition et au regroupement, c'est visible directement en observant l'activité du cerveau (voir Dehaene);
  • L'anticipation : il faudrait élargir le concept. La catégorisation n'est pas directement liée au temps, et donc l'inférence n'est pas d'ordre temporel, mais liée à une structure commune, c'est toute la démarche de la théorie des Catégories et des ponts d'Olivia Caramello. Autrement dit, il faut une médiation en ♢, entre le jugement a priori ♡↓♢ et la remontée de l'expérience ♧↑♢ (voir les derniers articles sur le "mythe et ses logiques" et "l'interprétation des rêves #8").
  • L'économie cognitive : oui, bien sûr, et c'est même le fondement de ma démarche.

- Ouf ! Bel exercice, un peu scolaire, mais il est vrai que tu découvres Kant sur le tard, et très superficiellement.

- Oui, et j'en demande pardon au lecteur plus averti que moi !

- Mais quelle idée t'a pris ?

- J'ai besoin de tester ma représentation de l'Imaginaire en tentant de situer le discours de l'Autre, qu'il soit ethnologue, psychanalyste ou philosophe. La question est de savoir si je vais trouver une limite à ma représentation, ou si au contraire celle-ci permet de montrer sa "signature" sur la topologie de son Imaginaire.

Dans cette approche (très superficielle, il faut le reconnaître) des conditions de l'entendement de Kant, nous avons, me semble-t-il ,pu dégager quelques traits évidents :

  • une pensée dans l'Univers Platonicien,
  • avec des échappées dans la voie des mots, qui est assez moderne,
  • et des considérations sur la connaissance qui ont marqué les générations futures pour être dépassées par la Relativité et la Méca Q.

Rien que de très banal.

- Tu le présentes comme à la charnière d'un monde Platonicien et d'un monde moderne qui cherche encore son épistémè. Ça demanderait peut-être une mise en perspective historique, non ?

- Pour terminer ce tour d'horizon, j'ai posé à Perplexity la question suivante :

Q : Y a-t-il une influence de Descartes sur Kant ?

🤖 : L'influence de Descartes sur Kant est significative et complexe, marquée par un héritage à la fois d'admiration et de critique. Voici les principaux aspects de cette relation :

Héritage du Cogito

  1. Fondement de la Connaissance : Kant reconnaît que Descartes, avec son célèbre "Cogito, ergo sum", a placé la question de la conscience de soi au centre de la philosophie. Ce point de départ a permis à Kant d'explorer la nature de la connaissance et d'établir une base pour sa propre philosophie transcendantale[1][2]. Cependant, Kant critique le caractère substantiel que Descartes attribue à l'ego, soulignant que l'affirmation "je pense" ne doit pas être confondue avec une existence substantielle[2].
  2. Critique de la Métaphysique : Kant se positionne contre le dogmatisme cartésien, qu'il considère comme une construction métaphysique problématique. Il rejette l'idée que la pensée puisse prouver l'existence d'un sujet pensant sans une expérience empirique[2][3]. Cette critique vise à reformuler les bases de la métaphysique et à établir une nouvelle approche qui ne repose pas sur des postulats non vérifiés.

Réinterprétation du Sujet

  1. Sujets Connaissants : Alors que Descartes voit le sujet comme une substance pensante, Kant transforme cette notion en un sujet transcendantal, qui est une condition a priori pour toute expérience[2][3]. Pour Kant, le "Je pense" doit accompagner toutes les représentations, mais il ne doit pas être considéré comme une essence substantielle.
  2. Autonomie et Liberté : Les deux philosophes partagent une préoccupation pour l'autonomie du sujet. Descartes prône une métaphysique du sujet libre, tandis que Kant développe une éthique basée sur le devoir et la moralité, ancrée dans la raison[3][4]. Cette transition d'une métaphysique du sujet à une éthique du devoir montre comment Kant s'appuie sur les idées cartésiennes tout en les transformant radicalement.

Influence sur la Philosophie Moderne

  1. Critique des Dogmatismes : Kant considère Descartes comme un représentant du "vieux dogmatisme", et sa critique vise à dépasser les limites de cette tradition philosophique[1][5]. En ce sens, même si Kant rejette certaines idées cartésiennes, il est indéniablement influencé par le cadre méthodologique que Descartes a établi.
  2. Dialogue Philosophique : La relation entre Descartes et Kant peut être vue comme un dialogue où Kant utilise les concepts cartésiens pour construire sa propre philosophie tout en les remaniant pour répondre aux défis qu'il identifie dans leur approche[2][3]. Ce processus montre comment les idées évoluent et se transforment à travers les générations de penseurs.

En résumé, l'influence de Descartes sur Kant est profonde et ambivalente. Kant s'appuie sur les fondements posés par Descartes tout en critiquant et en redéfinissant des concepts clés pour développer sa propre vision philosophique. Sources

- J'ai peur de me perdre corps et âme dans mon questionnement, car je commence à trouver le débat passionnant...

- Essaie de faire court, en évitant les contresens !

- Dans le "sujet transcendantal" comme a priori de l'expérience, j'ai envie de retrouver l'Autre de Lacan; au-delà de l'Imaginaire, dans le Symbolique du Sujet. L'entrée dans l'Imaginaire se ferait chez Kant dans cette posture : 𓁝, et ce qu'il reprocherait à Descartes serait le retournement : [♻]𓁝⇆𓁜[∅]⏩[♻]𓁝⇆𓁜[∅].

Je rappelle ce que nous avons vu du "bouclage" fait par Descartes entre cette "substance" questionnée en en 𓁝[♻] et l'existence en [∃][⚤]𓁜.

Voir également la discussion Spinoza/ Descartes autour de la substance du Sujet (in "Topologie Imaginaire")

- On pourrait donc voir le déplacement opéré par Kant comme un passage de 𓁝[♻]♡ à 𓁝[∅]☯ ?

- Ce serait à proposer aux philosophes... Ceci dit, en écartant la discussion sur la substance du Sujet, Kant amorce une déprise d'une pensée structurée autour du débat Platon/ Aristote à propos de cette "substance". En cela, il marquerait bien une volonté de se dépendre de la pensée antique. Ce que l'on retrouve dans la critique du "dogmatisme" de Descartes, encore explicitement accroché à l'idée du "Un" en position d'objet initial en [∅].

Ce que je comprends de ce résumé lapidaire, c'est que Kant retient de Descartes la connexion du Sujet 𓁝transcendant à son existence♧𓁜.

- OK, et il y aurait les signes d'un détachement de l'Univers Platonicien?

- Aux spécialistes d'en discuter. Certains indices iraient en ce sens, comme :

  • La question de la liberté du Sujet, que l'on retrouve radicalisé dans le triptyque de Noether en physique ou encore dans l'axiome de choix en maths, et pris en compte dans notre Sujet comme topos.
  • L'éthique basée sur un principe d'universalité que l'on retrouve en théorie des Catégories.

Ceci dit, nous pourrions continuer sans fin notre exploration des philosophes ayant inspiré Kant (voir ici) et ceux qu'il a inspirés (voir ici).

- On sent la fatigue de fin d'article, est-ce qu'au moins cet exercice t'as été de quelque utilité ?

- Le glissement entre le Sujet "substantiel" de Descartes en [♻]𓁜 et le Sujet transcendantal de Kant 𓁝[∅], me semble essentiel, mieux : ma "syntaxe" aurait dû me faire critiquer l'ego Cartésien, sans attendre que Kant me mette le nez dessus.

- Précise ?

- Lorsque tu replies l'Imaginaire pour en faire une pelure d'orange (voir "Le Moi peau"), l'opération porte sur les bords de l'Imaginaire, et c'est donc 𓁝[∅] qui doit être associé à [∃]𓁜, et non 𓁝[♻] à [⚤]𓁜. Encore une fois, je ne me suis pas fait confiance, trop impressionné par Descartes !

Deuxième effet Kiss Cool : cette modification Imaginaire va de paire avec la critique de Kant concernant le "dogmatisme" de Descartes s'appuyant in fine sur un principe Unitaire [1] très Platonicien en objet initial [∅]. La posture de Descartes s'explicite dans le retournement [♻]𓁝⇆𓁜[1]⏩[♻]𓁝⇆𓁜[1], et l'on retombe dans la querelle des universaux autour de la substance.

Lorsque Kant parle de Sujet transcendantal, c.-à-d. au-delà de l'Imaginable (c'est l'Autre de Lacan), il faut bien évacuer le [1] de sa place pour écrire cette ouverture sur le Symbolique : 𓁝[∅].

- En quoi est-ce nécessaire ?

- Pour pouvoir exprimer la Liberté du Sujet ! De [∅] tout peut advenir, ce qui n'est pas le cas en partant de [1].

Il y a donc une plus grande cohérence dans l'approche de Kant, quoique, bien entendu ce soit Descartes qui avec son cogito a effectué le premier le repliement du Sujet sur son existence. Accessoirement tu remarqueras que cette "création" de l'Homme se déterminant lui-même, suit la forme canonique, avec la mort de Dieu pour qu'il naisse : Dieu-1 = Sujet transcendant. (Voir "Le mythe et ses logiques").

- Amen

Hari

Remarque : cette correction de l'ego, m'amène de façon symétrique à revenir sur l'autre bouclage dû à Dirac : celui de la mesure [♻]𓁜 en réponse à un questionnement 𓁝[⚤]. Là encore, il faudrait parler des bordures.

  • Derrière le questionnement, il y a une intention portée au Réel [∃]𓁜;
  • Au-delà de la mesure, une ouverture  𓁝[∅].

- Sur le Symbolique ?

- Non mais une interrogation portée dans la "voie des choses" vers le Réel, de cette façon : 𓁝[∅][∃][⚤]𓁜⏩𓁝[∅][∃][⚤]𓁜. En clair : "combien mesure la chose ?", l'attention portée sur la réponse du Réel coincé entre [∅] et [∃]. Autrement dit un désir bouclée sur une attention portée sur la voie des choses.

- Sais-tu à quoi me font penser les 4 coins de ton mouchoir ? Au schéma L de Lacan.

- J'en parlais en introduction, et ta remarque nous indique le titre du prochain article : "Retour sur le schéma L de Lacan". À suivre...

- Amen

Hari

Note 1 :

- Bien entendu, je fonce tête baissée contre une représentation que je me fais de la pensée de Kant, alors qu'il est beaucoup plus subtil dans sa compréhension des rapports entre temps et espace, mais je ne le verrais qu'après avoir fouillé dans ses conditions de modalité. (Voir ici)

Sources de Perplexity :

Sur le temps et l'espace :

[1] Critique de la raison pure - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_raison_pure
[2] Résumé de la Critique de la Raison pure (page 10) - Les-Philosophes.fr https://www.les-philosophes.fr/kant-critique-de-la-raison-pure/Page-10.html©3] [PDF] La notion de temps chez Kant - Éditions Ellipses https://www.editions-ellipses.fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=48714
[4] Kant et l'espace-temps - materialisme-dialectique.com https://materialisme-dialectique.com/kant-et-lespace-temps/
[5] Kant et l'espace - materialisme-dialectique.com https://materialisme-dialectique.com/kant-et-lespace/
[6] Le temps chez Kant - Cours de philosophie générale https://bernardpitou.info/articles/le-temps-chez-kant/
[7] La Critique de la raison pure de Kant - Esthétique transcendantale https://books.openedition.org/cdf/14019?lang=fr
[8] Théorie de la connaissance de Kant - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant

Sur l'universalité :

[1] Fiche de lecture, Introduction à la seconde édition de la Critique de la ... https://www.echosciences-grenoble.fr/ressources/fiche-de-lecture-introduction-a-la-seconde-edition-de-la-critique-de-la-raison-pure-de-kant
[2] Théorie de la connaissance de Kant - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant
[3] A priori et a posteriori - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/A_priori_et_a_posteriori
[4] Déformaliser l'a priori. Dufrenne entre phénoménologie et Naturphilosophiejournals.openedition.org › philonsorbonne https://journals.openedition.org/philonsorbonne/2448
[5] Résumé de la Critique de la Raison pure (page 2) - Les-Philosophes.fr https://www.les-philosophes.fr/kant-critique-de-la-raison-pure/Page-2.html
[6] Kant : Connaître : La Critique de la raison pure - Philosophie https://www.kidsvacances.fr/fiches-de-cours/lycee/philosophie/kant-critique-raison-pure.html
[7] Kant et la découverte d'un a priori sensible - Lumni https://www.lumni.fr/article/kant-et-la-decouverte-d-un-a-priori-sensible [8] Kant et l'universel | Cairn.info https://shs.cairn.info/revue-le-philosophoire-2009-1-page-135?lang=fr

Sur les catégories :

[1] Théorie de la connaissance de Kant - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant
[2] La Critique de la raison pure de Kant - Analytique des concepts https://books.openedition.org/cdf/14026?lang=fr
[3] ENTENDEMENT - Encyclopædia Universalis https://www.universalis.fr/encyclopedie/entendement/
[4] Résumé de la Critique de la Raison pure (page 2) - Les-Philosophes.fr https://www.les-philosophes.fr/kant-critique-de-la-raison-pure/Page-2.html
[5] Définition philo de Entendement | Philosophie Magazine https://www.philomag.com/lexique/entendement [6] Les concepts a priori kantiens et leur destin | Cairn.info https://shs.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2004-4-page-485?lang=fr

Sur l'Inhérence et subsistance :

[1] La réforme bachelardienne de la théorie kantienne de la connaissance https://journals.openedition.org/rgi/2184?lang=en
[2] [PDF] Critique de la raison pure / par Emmanuel Kant - Gallica https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5443790t.texteImage.pdf
[3] Théorie de la connaissance de Kant - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant
[4] kant - SOS Philosophie http://sos.philosophie.free.fr/kant.php
[5] Kant's Subsistence and Inherence - The Philosophy Forum https://thephilosophyforum.com/discussion/2249/kants-subsistence-and-inherence
[6] [PDF] Théorie de la connaissance de Kant - Psychaanalyse https://psychaanalyse.com/pdf/THEORIE%20DE%20LA%20CONNAISSANCE%20DE%20KANT%20-%20WIKIPEDIA%20(5%20pages%20-%2070%20ko).pdf
[7] Page:Kant - Critique de la raison pure, I.djvu/247 - Wikisource https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Kant_-_Critique_de_la_raison_pure,_I.djvu/247
[8] II. Kant : un ennemi prodigieux | Cairn.info https://shs.cairn.info/empirisme-transcendantal-et-subjectivite--9791037028969-page-83?lang=fr

Sur Causalité et dépendance :

[1] Cause - Causalité - Philosophie, Science et Société https://philosciences.com/cause-causalite
[2] Théorie de la connaissance de Kant - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant
[3] Critique de la raison pure - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_raison_pure
[4] Le principe de contradiction et le principe de causalité - Persée https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1912_num_19_76_2033
[5] La philosophie de Kant https://la-philosophie.com/kant-philosophie
[6] Temps et causalité chez Kant et Schopenhauer | Cairn.info https://shs.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2012-3-page-367?lang=fr
[7] TEMPS ET CAUSALITÉ CHEZ KANT ET SCHOPENHAUER - Cairn https://shs.cairn.info/article/LEPH_123_0367/pdf?lang=fr

Sur les catégories modales :

[1] Présentation - Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales https://books.openedition.org/editionsehess/9988?lang=fr
[2] Chapitre 1. La catégorisation - OpenEdition Books https://books.openedition.org/eie/755?lang=fr
[3] [PDF] De l'opposition modus / dictum à la distinction entre modalités ... - HAL https://hal.science/hal-02310043/document
[4] Les intuitions rationnelles sont-elles des intuitions modales ? - Érudit https://www.erudit.org/fr/revues/philoso/2017-v44-n1-philoso03110/1040327ar.pdf
[5] Chapitre 13. L'analyse à l'aide des catégories conceptualisantes - Cairn https://shs.cairn.info/l-analyse-qualitative-en-sciences-humaines--9782200624019-page-359?lang=fr

Sur Descartes et Kant :

[1] Le cogito cartésien et la Critique de la raison pure - OpenEdition Books https://books.openedition.org/enseditions/20643?lang=fr
[2] Kant : critique du cogito cartésien - PHILITT https://philitt.fr/2012/10/03/kant-critique-du-cogito-cartesien/
[3] [PDF] DE L'EXISTENCE D'UNE PARENTÉ ENTRE DESCARTES ET KANT https://www.dptphilosophie-univfhb.org/lekore/2015-48-01-kouaho-delexistence.pdf
[4] La présence de Descartes et de Kant dans l'œuvre de Foucault | Cairn.info https://shs.cairn.info/revue-rue-descartes-2012-3-page-72?lang=fr
[5] Epicure, Descartes et Kant - Trois philosophes intuitionnistes - jstor https://www.jstor.org/stable/42968790

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