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Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...

L'Homme quantique

L'injection faite à Irma

"Le cri" de Munch

Nota : La signification et l'usage de mes glyphes, comme le schéma général de l'Imaginaire du Sujet  sont présentés ici: "Résumé"

([∃]𓁝⇅𓁜[⚤]𓁝⇅𓁜[#]𓁝⊥𓁜[♲]𓁝⇆𓁜[∅])𓂀 (♧)

J'ai situé certains concepts Japonais, tels que Ma/Aïda 間, Mu 無, espace 空間 et temps 時間 dans cette grille de lecture, ici : "L'espace-temps / Ma"

([∃]𓁝⇅𓁜[時間]𓁝⇅𓁜[空間]𓁝⊥𓁜[間]𓁝⇆𓁜[無])𓂀 (♧)

Enfin, j'ai défini trois "niveaux de circulation" du Sujet entre [∃] et [∅], étiquetés par ♧, ♢ et ♡; voir ici "Foncteurs et transformations naturelles".

- Je suis encore dans la rumination du livre "Impardonnable Ferenczi" d'Yves Lugrin; et sous le coup de cette lecture double 𓂀, 𓂀♢ de l'Imaginaire du Sujet qui s'est imposée à moi.

Tout en ayant parfaitement conscience de ne pas encore maîtriser les bases mathématiques nécessaires pour parler du Sujet comme topos, ni la capacité d'explorer le niveau 𓂀, et le concept de "transformation naturelle", pour représenter de façon évidente le complexe d'Oedipe, ou la forme canonique de Lévi-Strauss, j'ai envie de tester mes nouveaux outils, aussi rudimentaires soient-ils sur le discours psychanalytique, comme on fait des gammes pour s'assouplir les doigts.

- Mais pourquoi revenir sur ce rêve précisément ?

- Parce qu'Yves Lugrin nous en donne le contexte très précis, que je ne connaissais pas.

À l'époque, Freud mettait sur un piedestal son ami Fliess, au point d'avoir consenti à soumettre sa patiente en analyse, Emma, à une opération nasale pour la soulager de ses maux psychiques !

L'opération faite le 20 ou 21/ 02/ 1895 (p. 327) tourne à la catastrophe, par suite de l'oubli d'un "morceau de gaze long d'un bon demi-mètre" qui s'infecte dans le nez, et l'obligation de l'intervention d'une chirurgienne pour réparer les dégats début mars. 

"Au moment où le corps étranger sortit, où tout devint clair pour moi et où, tout de suite après, j'eus le spectacle de la malade, je me suis senti mal; après qu'elle eut été complètement rebouchée, je me suis enfui dans la pièce d'à côté, j'ai bu une bouteille d'eau et je me suis senti pitoyable" p. 328

Freud fait le rêve de "l'injection faite à Irma", qui signe en quelque sorte le début de la psychanalyse, dans la nuit du 23 au 24/ 07/ 1895.

Avec le recul que nous avons aujourd'hui, j'ai envie de dire que le décalage entre Fliess et Freud tient au fait que Fliess, en pensant ramener le psychique à l'organique ne dépasse par le niveau 𓂀, du discours, au contact du Réel, quand Freud élargit son discours sur deux registres : 𓂀, 𓂀♢ .

- Sur quoi te bases-tu pour le dire ?

- Par exemple sur la question "Bibi" (bisexualité - bilatéralité) qui les divise. Lorsque Freud parle de  la "bisexualité" du Sujet, il la repère avant tout sous la forme d'une différence de posture 𓁝𓁜, et aux mouvements qui peuvent porter de 𓁝 à 𓁜 et vice versa (nous y reviendrons en détail), quand Fliess veut rabattre cette différence au niveau neurologique, de façon très "incarnée". D'où également une confusion entre cette "bisexualité" de "postures", si je puis dire, et une homosexualité "incarnée" ou vécue dans la chair. Lorsque je parle de "changement de postures" et donc de mouvements Imaginaires, je suis, comme nous l'avons vu en 𓂀, lorsque je parle de sexe, ou d'un phallus qui s'échange, avec passage à "l'acte", je suis au plus près du Réel, en 𓂀.

Je pense que l'on peut relire la "déprise" de Freud d'avec Fliess sur ce registre. Et le fait déclencheur est sans doute cet échec du traitement d'Emma, qui travaille Freud jusqu'à ce rêve de juillet.

Pour avancer dans l'analyse de ce rêve, je me suis contenté de me rafraîchir la mémoire en visionnant sur Youtube deux vidéos de M. Serafino Malaguarnera :

  • La première rappelle la structure du rêve rapportée par Freud (bien que le contexte qu'évoque Lugrin y soit singulièrement absent !)
  • La seconde parle de l'interprétation de Lacan.

- Ce n'est pas très poussé comme recherche !

- Je ne présente pas une thèse, je cherche juste à vérifier si mes outils fonctionnent, et je m'arrête sur ce schéma qui représente l'approche de Lacan :

La tache blanche au fond de la gorge d'Irma, véritable vision d'effroi selon Lacan, qui me renvoie toujours au cri de Munch, c'est, si nous suivons Lacan, le trauma du Réel. Soit. Pour nous, ce choc du Réel implique cette posture du Sujet : ☯𓁜.(Note 1)

La séquence A serait celle où Freud est directement la voix off de son rêve, et l'orateur insiste sur l'idée duale :

  • d'une "décomposition spectrale du Moi";
  • La fonction du Moi étant précisément de "rassembler" ce qui est épars. 

Je l'interprète assez simplement par un changement de posture : 

  • 𓁝 : en rapport avec Irma, qu'il interroge et représente de façon imprécise ou floue (j'y reviens);
  • 𓁜 : le trauma.

Ce qui est intéressant c'est la "représentation d'Irma" par 3 femmes différentes. J'aurais tendance à dire "orthogonales" : F1⊥F2⊥F3. Si nous étions dans l'espace physique, nous serions en "3D". Ceci nous permet de préciser: 𓁝[#]... (Note 1)

Maintenant, la "fonction du Moi", qui est de séparer le Sujet de son environnement, est proprement le passage  ([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#])𓂀. La posture [⚤]𓁜 correspondant à l'identification du trauma par cette tache blanche au fond de la gorge d'Irma. (Note 1)

La séquence B correspond à mon sens à une recherche d'explication, pour échapper au trauma à l'angoisse(Note 1)

Le Moi qui se cherche est alors implicite, et non absent, car qui sinon le Sujet pourrait "voir" les trois médecins ?

Compte tenu de ce que nous venons de voir de la montée de 𓂀 vers 𓂀, et puisque nous situons le trauma du Réel en (☯𓁜)𓂀, tentons l'hypothèse que la réponse est d'ordre supérieur, en 𓂀, c'est-à-dire non pas de la "présentation" ou d'un face-à-face au Réel, mais d'une "représentation", totalement Imaginaire. De ce point de vue :

  • La séquence A serait de niveau 𓂀;
  • La séquence B de niveau 𓂀.

Avec une structure qui se répète :  ([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#])𓂀.(Note 1)

- La question restant de savoir : "pourquoi 3" ?

- Spontanément je dirais que le Sujet se situe "localement" dans un espace à 3 dimensions. Le 2 renverrait à une dualité, qui peut se traiter en [⚤], et 4 est plus difficilement représentable sous forme d'espace.

Nous en revenons à l'idée qu'un rêve est une succession de "tableaux", sans véritablement de déroulement séquentiel.

- Que dire de cette formule finale de triméthylamine NC3H9?

- Tout d'abord que c'est un graphe, qui se place de lui-même au niveau 𓂀♢ du discours (où l'objet final en [∃] est un mouvement élémentaire du type monoïde ⟲).

Ensuite, J'y verrais bien la décomposition en deux niveaux que nous venons de pointer :

  • En [#] : le point de vue de chacun des 3 docteurs (les 3 C du tableau) sur
  • En [#]: les 3 figures d'Irma (3 X 3 H du tableau),
  • rapporté en N (AZ au tableau) au Moi du Sujet-auteur du rêve (...)𓂀 .

D'où l'idée que pour échapper au trauma initial :

  • après le premier mouvement traumatique: ([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#])𓂀,
  • le Sujet effectue un second mouvement (du même type), mais, en remettant en cause ses schémas antérieurs (en questionnant le père sur son savoir 𓁝[#]), pour trouver une réponse de niveau supérieur: ([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#])𓂀.

Notre interprétation globale serait de ce type :

([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#]) [⚤]        [#] 𓂀
                   
([⚤]𓁝𓁜[#]⏩[⚤]𓁝𓁜[#]) [⚤]    ←    [#] 𓂀

- Ce qui n'est pas une transformation naturelle...

- Non, sans doute ce mouvement Imaginaire de Freud n'est-il qu'un moment, crucial, certes, mais non achevé de sa réflexion.

- Que tu caractériserais comment ?

- Par ce mouvement vertical 𓂀𓂀 qui le décolle de l'approche purement biologique de Fliess et s'exprime par leur dispute au sujet de la bisexualité (changement d'objets final en [∃] et discriminant en [⚤] voir "Aux origines du Je"). 

Je pense que ce serait une bonne base de travail, non ?

Hari 

Note du 12/08/2021 :

- Je m'aperçois, après coup comme toujours, que je ne maîtrise pas encore les outils que je développe !

- Pourquoi cette note plutôt que modifier ce que tu trouves erronné dans ton texte ?

- À des fins didactiques : mon écriture, tirée de réflexions sur la structure du langage mathématique respecte une certaine syntaxe, trace linguistique de notre façon la plus intime de penser.

En l'occurrence, j'ai tenté d'interpréter un "rêve" en le ramenant à une certaine logique consciente, la plus commune, celle des Grecs ([∃][⚤])𓂀, même lorsque je sais pertinament que je dois adapter ma pensée à l'objet observé !

- Concrètement, où t'es-tu trompé ?

- À partir de l'hypothèse consistant à dire que les 3 femmes définissent un "espace" F1⊥F2⊥F3, le principe de répétition en oeuvre est donc celui de l'orthogonalité#, il s'en suit que le Sujet en posture 𓁝 ne peut aucunement être en 𓁝[#] comme je l'écris trop rapidement, car ce qui est alors sous-entendu est ceci : 𓁝⇅𓁜[#], avec les outils  propres au niveau [⚤] i.e.: la logique, quand je viens de dire que nous utilisons ceux de la topologie#.

Autrement dit le Sujet est en [#]𓁝, sous-entendu : [#]𓁝⊥𓁜[♲].

La séquence A de niveau 𓂀; :

Il me semble que je vais un peu vite à dire que la vision de la tache blanche est une identification du trauma en ([⚤]𓁜)𓂀.

  1. Tout d'abord cette "tache" présente une certaine étendue, une surface et si l'on considère le rêve comme formé de "tableaux", il serait plus cohérent de situer le Sujet voyant cette tache en [#]𓁝⊥𓁜.
  2. Si le rêve est effectivement une activité mettant "tout à plat", sans véritable sentiment "du temps qui passe", et sans "relation d'ordre", il est fort peu probable que dans son rêve, Freud régresse jusqu'au niveau [⚤] de cette façon :
    ([⚤]𓁝⇅𓁜[#]𓁝⊥𓁜⏩[⚤]𓁝⇅𓁜[#]𓁝⊥𓁜⏩[⚤]𓁝⇅𓁜[#]𓁝⊥𓁜)𓂀
    En effet la posture [⚤]𓁝𓁜 est "logique", quand le rêve ne l'est pas de cette façon-la, nous venons d'en parler...

- Et si ce n'est le trauma du Réel, qu'est-ce que c'est ?

- En fait, j'avais encore quelques restes de mes lectures lacaniennes lorsque j'ai écrit "L'Homme Quantique", et plus que de choc traumatique, il me semble que Lacan parlait d'angoisse devant l'inconnu, de ce type 𓁝[∅]; souviens-toi :

«Dans le récit de ce rêve, il est un point dont Lacan souligne toute l’importance, je veux parler de l’angoisse radicale qu’il ressentit à la lisière du dicible : « Chaque rêve comporte au moins une partie qui ne peut être creusée jusqu’à son fondement, comme un nombril, un ombilic [Nabel] qui le met en relation avec l’inconnu.» Freud décrit très précisément à son ami Fliess qu’en se penchant sur la bouche d’Irma, dans son rêve, il contempla ce point d’ombilic, et l’angoisse qu’il en éprouva. Lacan commente ainsi cette angoisse :

« C’est le spectacle d’horreur par excellence ! C’est la chair qu’on ne voit jamais : le fond des choses, l’envers de la face, du visage, les sécrétas par excellence, la chair en tant qu’en sort tout ce qui en sort, au plus profond même du mystère, la chair en tant qu’elle est souffrante, qu’elle est informe, que sa forme par soi-même est quelque chose qui provoque l’angoisse. C’est de cela qu’il s’agit dans cette vision d’angoisse, avec tout ce que comporte aussi d’identification d’angoisse, dernière révélation le “tu es ceci”, “tu es ce qui est le plus loin de toi, tu es ce qui est le plus informe, le plus impossible à révéler.” C’est devant cette révélation du type Mane, thecel, fares que Freud arrive au sommet de son besoin de voir, de savoir, de chercher dans ce dialogue, au niveau strict du dialogue de l’ego avec l’objet. Voilà où nous arrivons. »

Le "tu es ceci", comme la locution latine employée par Lacan "Mane, thecel, fares" ou encore la façon de "tourner autour" de ce "point d'ombilic" qui provoque l’angoisse, font plutôt penser à une angoisse existentielle du Sujet, face au vide [∅] au-delà même de toute loi qui l'écraserait [♲], en position de recherche 𓁝 (besoin de voir, de savoir), plutôt qu'un dialogue avec "l'objet" au sens de [∃].

Plus qu'un trauma qui réveille d'un songe intérieur, comme je l'avais rapidement écrit, il s'agit plutôt d'une angoisse ([#]𓁝⊥𓁜[♲]𓁝⇆𓁜[∅])𓂀 qui résonne par paliers jusqu'au Symbolique (𓁝[∅])𓂀.

Ma faute, dans cet article est d'avoir été trop obnubilé par le passage 𓂀𓂀 et d'avoir péché par légèreté pour le reste.

- C'est quand même grave de ne pas savoir faire la différence entre 𓁜 et 𓁝!

- Je me demande malgré tout si la forme même du rêve ne nous laisse pas une porte de sortie?

- À quoi penses-tu ?

- J'ai bien indiqué que l'auteur passe de 𓂀à 𓂀♢ mais je n'ai pas dit comment or, mon caffouillage trauma/ angoisse pourrait peut-être nous guider.

En effet, j'ai déjà parler du bouclage de  sur , rappelles-toi notre ruban de Moebius (voir "Bouclage Imaginaire"): 

C'est même à partir de là que m'est venu cette question : "et si nous faisions un second tour dans l'Imaginaire ?"; et que j'ai repéré ces tours de manège par ♧, ♢ et ♡ !

La séquence B de niveau 𓂀:

  1. J'avais gardé l'idée que les docteurs définissent un espace de niveau [#] soit D1⊥D2⊥D3, en miroir de celui défini par les femmes F1⊥F2⊥F3 en  [#];
  2. Ensuite l'un d'eux s'avance et donne la formule NC3H9. 

Là encore je pense avoir commis une erreur : l'espace déterminé par cette réponse, qui les situent en C sur le schéma NC3H9, entre l'auteur 𓂀 en N et les femmes en H, est du type "graphe" car nous sommes en 𓂀! autrement dit, au niveau Imaginaire [⚤]♢ (i.e.: comme l'objet discriminant de la catégorie des Graphes), et non pas en [#]♢ !

Le mouvement des docteurs est donc : (𓁝[⚤]𓁜⏩𓁝[⚤]𓁜)𓂀

- Et comment l'interprètes-tu ?

Je dirais que là, il y a identification :

  • L'𓁝angoise existentielle exprimée au niveau ♧ : (𓁝[∅])𓂀
  • Devient traumatisme𓁜 au niveau ♢ : ([⚤]𓁜)𓂀

- Soit, mais quel est le message délivré par ce NC3H9 ?

- Je crois qu'il faut comprendre ceci comme un évitement !

- Je ne te suis pas ?

- Lorsque l'élève 𓁝1 est face au maître 𓁜2 dans  ([#]𓁝1[♲]𓁜2[∅])𓂀♧ son attente, c'est de le "comprendre ou "prendre sa place", encore faut-il que le maître en question ait quelque chose à dire ou offrir élaboré en [♲]. Ici, nous savons que Freud ne trouve plus en Fliess le maître attendu; et le spectacle de la catastrophe opératoire commise sur Emma, laisse Freud sans repère, d'où l'𓁝angoisse consécutive au trauma𓁜 de l'opération (niveau ♧).

Faute d'une loi qui puisse le guider pour le délivrer de son angoisse, Freud est donc condamné à refaire un second tour de manège, avec au passage cette "objectivation" de son 𓁝angoisse devenue trauma𓁜 de niveau supérieur ♢, c'est-à-dire relationnel et non plus objectal.

  • Le rapport♢ au docteurs est son "objet" en [∃],
  • comme Irma est l'objet des docteurs en [∃].

Ce qui donne une très grande profondeur à cette remarque de Freud :

"J'ai réussi là où le paranoïaque échoue."

Le paranoïaque en question, Fliess, en reste à ([♲])𓂀, quand Freud le double pour se retrouver, dans son rêve en  ([⚤])𓂀

Ceci dit, dans cette position, Freud n'a encore rien produit comme connaîssance en ([♲])𓂀 !

- Soit, et que devient ton dernier schéma ?

- J'avoue que j'étais focalisé par l'idée de "transformation naturelle", ce qui m'a faussé un peu les idées. Je crois qu'il faut rester beaucoup plus modeste : ce rêve marque juste la rupture avec Fliess et le bouclage Réel/ Symbolique.

(𓁝[⚤]𓁜⏩𓁝[⚤]𓁜) [∃]    [⚤] 𓂀
                            ↑
([#]𓁝⊥𓁜[♲]𓁝⇆𓁜[∅]) [#]    [♲]    [∅] 𓂀

La leçon à tirer de cet exercice, c'est que notre écriture nous permet de pointer nos erreurs, comme "fautes d'orthographe", ce qui lui donne sa valeur !

- Amen

Hari

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