Sur les traces de Lévi-Strauss, Lacan et Foucault, filant comme le sable au vent marin...
13 Janvier 2021
- En repensant à ce que j'ai écrit hier des rapports entre l'auteur 𓂀 et le Sujet 𓁝I𓁜 dont il parle, la pensée que je passais à côté de quelque chose d'important concernant le fondement même du principe de relativité, m'a réveillé cette nuit.
- Quelque chose en particulier ?
- Oui, l'idée que dans le Hamiltonien, l'axe des Réels est orthogonal, globalement à l'espace en 3D (qui, est globalement imaginaire) et que les 3 axes imaginaires sont orthogonaux entre eux. Il y a là deux principes d'orthogonalité que je voudrais démêler simplement à l'aide de mes glyphes.
- Autrement dit, tu penses au quadrivecteur de la relativité et à la norme de Minkowski et tu prétends qu'il y aurait derrière cet objet mathématique une nécessité relative à la structure du discours, se rapportant à la nature du Sujet et non pas à celle de son environnement ?
- Oui, je m'en tiens toujours au Réel de Lacan, qui nous bouscule hors de notre Imaginaire et que, par principe, nous ne saurions structurer. Si Einstein a pondu le principe de Relativité, c'est à mon sens parce qu'il colle à notre façon intime de penser.
- Mais les mesures tirées des observations ?
- Elles répondent aux questions que l'on se pose, et à la façon que nous avons d'interpréter les résultats. Si la relativité résiste si bien à l'expérience, c'est à mon sens la preuve qu'elle est fondamentalement en harmonie avec notre façon de penser. Autrement dit, c'est avant tout une question esthétique.
- Quels seraient les fondements de cette esthétique ?
- Nos principes de plus haut niveau [♲]𓂀, une question de symétrie, de principe de moindre action, et le triptyque de Noether...
- Mas ce sont des principes de physique...
- ... Qui reprennent mon attitude dans le monde : ma façon d'organiser mon observation des objets en repérant leurs symétries, ma propension à épargner mes efforts pour atteindre mon objectif, et ma façon de me voir comme un être se conservant dans le temps et l'espace, malgré ses expériences et ses mutations.
De toute façon, savoir si les principes de la physique sont tirés de notre environnement ou de notre Imaginaire, n'a pas plus de consistance que décider qui de l'oeuf ou de la poule est premier : nous participons du monde...
- C'est une discussion que nous avons déjà eue, mais soit, continue.
- Revenons à l'expérience de pensée de la relativité des points de vue du chef de gare sur le quai et du voyageur dans le train, concernant le temps et l'espace.
Einstein, l'auteur en [♲]⇆𓂀 nous dit que les deux points de vue sont équivalents⇆ ; ce que j'ai transcrit par (𓁝⇆𓁜)⇆𓂀, avec en tête l'idée que l'un sur le quai est fixé au repère de l'espace, soit 𓁜 dans la position "globale" et l'autre 𓁝 est dans le train, dans la position "locale" ; l'équivalence 𓁝⇆𓁜 indiquant que l'on peut prendre comme repère fixe celui du train, et voir le quai "défiler" devant le train fixe.
- C'est clair, je ne vois pas le besoin d'y revenir.
- Einstein nous dit autre chose en parlant de la mesure de la situation, autrement dit du discours que l'on en rapporte, et c'est là qu'il fait être attentif.
Par principe l'auteur est toujours ex post par rapport à son (discours)𓂀, ici la (mesure♲)⇆𓂀. Il prend donc, soit la place du chef de gare, soit celle du voyageur, mais de toute façon, au niveau de la description de la scène [#]⊥𓂀 l'Autre du discours est vu ex ante (en position locale) par rapport à lui. Quelle que soit la place qu'il prenne, l'Autre est en position locale (𓁝⊥𓁜)⊥𓂀.
Je la vois à ce niveau du discours la double orthogonalité !
- Et ça donnerait quoi au dernier niveau du discours [♲]⇅𓂀 ?
- N'oublie pas que jusqu'à présent je n'ai jamais parlé que du discours d'un auteur sur un seul et unique Sujet, dont nous avons vu les différentes postures dans son Imaginaire. Nous venons de voir juste à l'instant que pour élargir le discours à l'Autre, il faut que l'auteur entre en jeu.
En régressant ([#]𓁝⊥𓁜[♲]⏩[#]𓁝⊥𓁜[♲]⏩[⚤]𓁝⇅𓁜[#]⏩[⚤]𓁝⇅𓁜[#])⇅𓂀, le Sujet défini primitivement en position ex ante 𓁝 par l'auteur, se retrouve en position ex post 𓁜 pour faire sa propre mesure du temps, qui je le rappelle pour être parfaitement exhaustif, est fondamentalement le décompte d'une succession⚤ de sauts élémentaires [∃]⇅[⚤]⇅𓁜 dans son Imaginaire.
Décompte que l'auteur rapporte à [⚤]⇅𓂀 dans son propre Imaginaire, (orthogonal# à celui du Sujet, comme nous l'avons vu hier).
Et donc, en écrivant (...⇅𓁜)⇅𓂀, j'ai explicitement deux bases de temps distinctes : celle de l'auteur 𓂀, et celle de l'Autre 𓁜.
Maintenant, nous pouvons regrouper les 3 discours de l'auteur dans la grille que nous avons vue hier :
𓂀/𓁜 | ☯[∃] [⚤] [#] [♲] [∅]☯ |
[♲] | (𓁝⇆𓁜)⇆𓂀 |
[#] | (𓁝⊥𓁜)⊥𓂀 |
[⚤] | (...⇅𓁜)⇅𓂀 |
J'ai dans l'idée que l'orthogonalité# dans le discours# (𓁝⊥𓁜) correspond à l'espace du Sujet (i.e.: où 𓁜 représente# 𓂀), quand celle relative à l'Imaginaire de l'auteur se traduit en termes de temps⚤ au niveau inférieur.
- Et comment se discute ton équivalence♲ entre (𓁝⇆𓁜)⇆𓂀 et (𓁝⇆𓁜)⇆𓂀 pour chacun de nos deux Dupontd en son niveau Imaginaire [♲] propre ?
- Par une mesure [♲] (et donc l'expression d'une quantité conservée♲) rassemblant en un même objet temps et espace, autrement dit la vitesse propre♲ à chacun : v.v̅=c2, nous en avions déjà parlé.
Je pense que le schéma général du discours relativiste est correctement planté, ce qui me guidera dans une prochaine revue de détails de la théorie...
Elle est pas belle la vie ?
Hari